Gaz: avec la fin du gisement de Groningue, la France doit s'adapter

Avec la fin programmée du gisement de gaz de Groningue au Pays-Bas, la France doit se convertir à un autre type de gaz d'ici dix ans, un chantier d'ampleur qui va concerner certains foyers dès le mois d'avril.

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Aux Pays-Bas, le gouvernement avait annoncé en mars 2018 l'arrêt anticipé d'ici à 2030 de l'extraction de gaz à Groningue, le plus grand gisement de gaz naturel de l'Union européenne. Cela en raison des nombreux séismes que ces activités provoquent et qui ont endommagé des habitations.
Ce gaz est actuellement utilisé par 14 millions de foyers au total en Europe (Allemagne, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas), dont 1,3 million en France, concentrés dans la région des Hauts-de-France.
Mais, il est quelque peu différent de celui utilisé dans le reste du pays, qui pour sa part provient de mer du Nord, de Russie ou d'Algérie. Le gaz de Groningue possède en effet un pouvoir calorifique plus faible et une pression de distribution différente.
"La qualité du gaz de Groningue qui a été découvert et exploité dans les années 60 présentait des taux d'azote un peu plus élevés que le standard international", rappelle Edouard Sauvage, directeur général de GRDF, le réseau de distribution de gaz naturel en France.

AFP/VNA/CVN

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