Les provinces ont été invitées à mieux gérer des lacs et barrages. |
Dans tout le pays, plus de 4.000 lacs et barrages ont été construits par les coopératives agricoles, en générale de petite taille, de l’ordre de 0,2 à un million de m3. Ils ne répondent pas aux critères techniques de construction et d’architecture de tels ouvrages destinés à garantir leur sécurité.
Récemment, le Premier ministre Nguyên Tân Dungs a présidé une réunion sur la sécurité des barrages, durant laquelle il a demandé aux localités d’établir la liste des ouvrages devant faire l’objet d’une restauration.
«Nous connaissons déjà 300 ouvrages dégradés, et 160 gravement endommagés, qui seront proposés au Premier ministre pour prendre des mesures», a déclaré le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural Hoàng Van Thang.
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a également demandé de revoir la réglementation en matière d’investissement et de construction des lacs et barrages. Les provinces ont été invitées à mieux gérer ces ouvrages, le gouvernement élaborant actuellement un arrêté 72 sur la responsabilité de chaque échelon des administrations concernées.
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a demandé aux localités d’établir la liste des ouvrages devant faire l’objet d’une restauration. |
Les organismes internationaux soutiennent le Vietnam dans sa lutte contre les catastrophes naturelles. La Banque mondiale a réalisé des projets comme le WB4, WB5 destiné à améliorer la sécurité des lacs et des barrages. Et de même avec la Banque de développement d’Asie, pour la restauration de plusieurs grands ouvrages comme le lac de Ke Gô (province de Hà Tinh), le lac-réservoir de la centrale hydroélectrique de Phu Ninh (province de Quang Nam)...
L’année dernière, les localités ont proposé au gouvernement de financer d’environ 525 milliards de dôngs des travaux de réfection de 93 lacs, mais il manque toujours 400 milliards de dôngs pour les achever.
Selon le Docteur Dang Thanh Mai, directeur adjoint du Centre national des prévisions météorologiques et hydrologiques, il faut créer les stations pluviométriques sur les rivières et lacs-réservoirs, notamment en amont, afin de mieux contrôler le volume d’eau. Les responsables des centrales hydroélectriques doivent aussi fournir plus souvent des informations sur le niveau de leurs réservoirs aux organismes de prévisions météorologiques et hydrologiques.
Hai Vu/CVN