Gagner beaucoup d’argent grâce à l’éducation des chiens

Le dressage d’un chien normal est un travail très difficile, mais il l’est encore plus lorsqu’un chien n’aboie pas en présence d’un étranger. Ce travail exige de la patience, de l’instinct, du savoir-faire et du courage.

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Le dressage d’un chien normal est un travail très difficile.
Photo : CTV/CVN

Aujourd'hui, les personnes qui aiment avoir un animal de compagnie, chien ou chat, sont de plus en plus nombreuses, notamment ceux qui peuvent les comprendre. Et le dresseur aide les personnes à comprendre leur chien. Aujourd’hui, une telle profession peut permettre de gagner beaucoup d’argent. Un dressage, qui dure de trois à quatre mois, a un coût de 7 à 12 millions de dôngs, selon l’âge, la race ou le caractère de l’animal.
Apprentissage d’ordre en langue étrangère
Lors de ces formations, ces chiens seront formés rigoureusement à des savoir-faire comme se mettre debout ou avancer sur deux jambes, se coucher et s’asseoir parfaitement, ou donner la patte, mais aussi d’autres plus complexes et difficiles, comme reconnaître des risques, protéger ou encore garder la maison.
Plusieurs centres de dressage de chiens prodiguent des soins, y compris de beauté, et enseignent des ordres dans une langue étrangère, comme go, stand, sit down, hello... en anglais.
Aujourd’hui, il existe plusieurs de ces centres de dressage qui apprennent aux chiens des ordres en français, en chinois ou encore en néerlandais. Le prix du cours va de 2,5 à 4 millions de dôngs. La plupart des étrangers demandent l’enseignement de leur langue à leur animal de compagnie.
«Les dresseurs peuvent gagner beaucoup d’argent. Avec trois années d’expérience dans le dressage, on peut gagner de 10 à 12 millions de dôngs par mois. Mais les revenus sont périodiques et dépendent du nombre d’+élèves+», confie un dresseur du Centre d’éducation PDS de Trâu Quy de Gia Lâm, à Hanoi.
Former des chiens hypersociables
S’il s’agit d’un travail très intéressant, il peut s’avérer plus délicat avec, par exemple, des chiens hypersociables. «Il y a des chiens qui, à 9 mois, sont incapables de garder un lieu et d’aboyer en présence d’un inconnu, et même d’aboyer - de joie - lorsque leur maître arrive. Après un dressage, ils peuvent distinguer les connaissances des inconnus», indique Duong Van Tuân, un dresseur du Centre PDS.
«L’éducation des chiens exige de la patience, de la sensibilité, un savoir-faire et du courage. Car chaque espèce a ses propres particularités et capacités. Ainsi, des espèces comme les alaskan, husky, berger allemand, ou encore doberman, sont très intelligentes. alors que le dogue du Tibet est plutôt lent», explique Ha Dat Hao, vice-directeur du Centre PDS.

Thu Huong/CVN

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