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Capture d'écran : le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président du comité pour la transition et la restauration des instutions au Gabon lors d'une conférence de presse le dimanche 3 août à Libreville. |
Photo : Gabon 24 télévisions/AFP/VNA/CVN |
Depuis le putsch de mercredi 30 août, le général Brice Oligui Nguema s'affiche chaque jour entouré des généraux et colonels commandant les corps de l'armée, de la gendarmerie et de la police. En dehors d'une frange de l'ancienne opposition, qui l'exhorte à lui remettre le pouvoir, la population semble majoritairement afficher, dans de petites manifestations quotidiennes, sa gratitude envers une armée qui l'a "libérée du clan Bongo".
La famille Bongo dirigeait sans partage depuis plus de 55 ans ce petit État d'Afrique centrale, parmi les plus riches du continent grâce à son pétrole mais dont la richesse était accaparée par une élite dans et autour de cette famille que l'opposition, et les putschistes depuis mercredi 30 août, accusent de "corruption" "massive" et de "mauvaise gouvernance".
Ali Bongo Ondimba, 64 ans, en résidence surveillée depuis le putsch, avait été élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, qui avait déjà dirigé le pays plus de 41 ans.
AFP/VNA/CVN