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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré dans un communiqué que le nouveau paquet comprenait des missiles AIM-9M pour la défense aérienne, des munitions pour les systèmes de roquettes d'artillerie à haute mobilité, des munitions d'artillerie de 155mm et 105mm, et plus de trois millions de munitions d'armes légères.
L'aide la plus récente est mise en œuvre conformément à une directive antérieure du président Joe Biden, dans le cadre de l'autorité présidentielle de retrait (Presidential Drawdown Authority - PDA). Les armes et les équipements fournis dans le cadre de cette approche proviennent directement des stocks du département de la Défense pour l'Ukraine.
Il s'agit de la 45e aide militaire de l'administration Biden à l'Ukraine depuis août 2021, selon une liste du département de la Défense des dernières armes destinées à l'Ukraine.
Les États-Unis ont engagé plus de 43,7 milliards d’USD d'aide militaire à l'Ukraine depuis l'entrée en fonction de l'administration Biden, dont plus de 43 milliards depuis le début du conflit russo-ukrainien en février 2022, selon le département.
Alors que le conflit se poursuit, l'utilisation de l'argent des contribuables américains pour augmenter indéfiniment l'aide à l'Ukraine se heurte à une opposition nationale croissante, en particulier de la part du parti républicain.
Lors du premier débat des primaires du parti républicain, le 23 août, plusieurs candidats à l'élection présidentielle de 2024 ont exprimé leur frustration face à la politique de l'administration Biden, qui consiste à soutenir militairement l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra".
"Je ne le ferais pas. Et je pense que c'est désastreux", a estimé Vivek Ramaswamy, homme d'affaires et candidat à l'investiture républicaine, lorsqu'on lui a demandé au cours du débat s'il soutiendrait l'approche actuelle de la Maison Blanche en matière d'armement de l'Ukraine. "Nous devons faire passer les intérêts des Américains en premier, sécuriser nos propres frontières plutôt que celles de quelqu'un d'autre", a-t-il précisé.
Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, également candidat à la présidence, a proposé que l'aide américaine à l'Ukraine soit conditionnée à une augmentation du financement de la part des pays européens. "Je demanderai à l'Europe de peser de tout son poids. Pour l'instant, elle ne le fait pas", a-t-il dit.
Xinhua/VNA/CVN