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La force de sécurité cherche à stabiliser la situation après la fusillade qui s'est produite vendredi 5 août sur un marché bondé de l'État d'Assam, dans le Nord-Est de l'Inde. Photo : AFP/VNA/CVN |
Plusieurs hommes armés avaient ouvert le feu vendredi 5 août sur ce marché, et un premier bilan faisait état de douze morts. Parmi les tués figure un activiste d'une faction du Front démocratique national de Bodoland (NDFB), un groupe séparatiste interdit qui revendique depuis des décennies un territoire indépendant pour les tribus indigènes Bodo.
Selon la police, six hommes auraient mené l'attaque, et l'un d'eux a été tué par la suite par les forces de sécurité qui se sont lancées à leur poursuite.
"Une personne est morte samedi et deux autres ont succombé à leurs blessures. Le bilan s'élève désormais à 15 morts, dont un activiste", a déclaré à l'AFP le ministre de la Santé de l'État d'Assama, Himanta Biswa Sarma.
Selon le ministre, quelque 900 soldats et policiers ont été déployés en renforts sur le lieu de l'attaque, à 220 km à l'ouest de Guwahati, la capitale de l'État d'Assam, près de la frontière avec le Bhoutan.
Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est déclaré sur Twitter "attristé" par cette attaque et l'a "vivement condamnée". L'État d'Assam, également frontalier du Bangladesh, a une longue histoire de conflits fonciers, souvent violents, entre les tribus indigènes Bodo, les colons musulmans et la communauté Adivasi.
Au cours des dernières années, les Bodo ont lancé plusieurs raids sanglants contre les musulmans et les Adivasi. En 2014, des milliers de personnes avaient fui la zone après une série d'attaques coordonnées par des rebelles armés qui avaient fait au moins 69 morts, dont 18 enfants.
AFP/VNA/CVN