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Photo de bus évacuant de la Ghouta orientale des combattants du groupe rebelle Jaich al-Islam et leurs proches, à leur arrivée dans la ville syrienne d'Azaz, le 5 avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le régime syrien a repris ses raids aériens vendredi 6 avril contre cette dernière poche insurgée dans la Ghouta orientale, pour la première fois depuis dix jours, après l'échec de négociations avec un groupe rebelle dont Damas réclame le départ.
"Le bombardement ne s'est pas arrêté. Il y a trois avions et deux hélicoptères dans le ciel", a indiqué samedi matin à l'AFP Firas al-Doumi, un secouriste à Douma.
Après des semaines de bombardements intenses et des centaines de morts, deux groupes rebelles ont négocié leur évacuation vers des secteurs du Nord du pays aux mains des insurgés, permettant au régime de reprendre 95% de l'enclave.
Des négociations ont également été engagées avec Jaich al-Islam, le dernier groupe rebelle dans la Ghouta, qui tient la ville de Douma, et environ 3.000 combattants et civils ont à leur tour été évacués en direction du Nord entre lundi 2 avril et mercredi 4 avril.
Mais la poursuite des évacuations prévues jeudi 5 avril a été annulée et Mohamed Allouche, un des principaux responsables de Jaich al-Islam, en a fait porter la responsabilité aux alliés internationaux du régime.
L'OSDH a indiqué samedi 7 avril que l'aviation bombardait Douma, alors que des tirs d'artillerie du régime visaient des champs proches.
En reprenant ses bombardements vendredi 6 avril, l'armée a également lancé une opération terrestre autour de Douma.
“Le régime essaie de resserrer l'étau sur Douma depuis l'Ouest, l'Est et le Sud", a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Plus de 350.000 personnes ont été tuées depuis 2011 dans le conflit en Syrie qui s'est complexifié au fil des années.
AFP/VNA/CVN