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François Hollande lors d'une émission sur la chaîne de télévision publique France 2, le 14 avril. |
Affirmant avoir depuis quatre ans "modernisé le pays tout en protégeant son modèle social", le président socialiste s'est félicité : "oui ça va mieux : il y a plus de croissance, moins de déficits, moins d'impôts, plus de marges pour les entreprises, plus de pouvoir d'achat pour les salariés. Voilà pourquoi je vais poursuivre jusqu'au bout", a-t-il déclaré lors d'une émission sur la chaîne de télévision publique France 2.
"Je réformerai tous les jours de mon mandat, jusqu'au dernier jour", a-t-il insisté lors de cette émission de 90 minutes où, sans faire d'annonces, le chef de l'État voulait surtout renouer le lien avec l'opinion.
Son ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, avait pourtant déclaré quelques heures plus tôt à Londres que l'exécutif avait décidé d'"arrêter une partie des réformes", sans préciser lesquelles, donnant à nouveau un signal brouillé du cap gouvernemental.
Maintenant le flou sur ses intentions à un an de la présidentielle, le président a indiqué qu'il se déciderait "à la fin de l'année". Il a réaffirmé que le recul du chômage, point noir de l'économie française qui touche 10% de la population active, conditionnerait son choix d'une nouvelle candidature.
Lors d'un dialogue avec un panel de Français incarnant des sujets d'actualité (une chef d'entreprise, un étudiant de gauche, la mère d'un jihadiste tué en Syrie et un électeur d'extrême droite), François Hollande s'est montré sur la défensive pour expliquer le cap de sa politique, accusé d'avoir pris un tournant libéral.
AFP/VNA/CVN