France : quatre blessés dont un très grave dans deux fusillades à Marseille

Deux fusillades ont fait quatre blessés, dont un très grave, dans la nuit de mercredi 12 à jeudi 13 avril à Marseille, dans deux quartiers populaires touchés par ces trafics de stupéfiants qui endeuillent régulièrement la deuxième ville de France, a-t-on appris de source policière.

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Deux fusillades ont fait quatre blessés dans la nuit à Marseille. 
Photo : AFP/VNA/CVN

Une première fusillade a eu lieu peu avant minuit, cité Félix-Pyat (3e arrondissement), non loin de la gare Saint-Charles, faisant un blessé, a précisé la Préfecture de police, confirmant une information initiale du quotidien régional La Provence.

De source proche de l'enquête contactée par l'AFP, cette victime, un adolescent, aurait été touchée aux jambes.

Une seconde fusillade s'est ensuite déroulée après minuit, vers le quartier de la Belle-de-Mai, également dans le 3e arrondissement, faisant elle trois blessés, dont un dont le pronostic vital était encore engagé jeudi matin 13 avril.

La police judiciaire a seulement été saisie pour cet échange de tirs à la Belle-de-Mai, a précisé la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, sans donner pour l'instant d'indications sur les raisons de ces tirs et sans faire de lien direct avec le trafic de drogue.

Selon La Provence, des tirs auraient également eu lieu dans trois autres endroits de Marseille, entre ces deux fusillades, autour de minuit, notamment dans les cités Consolat et Busserine, dans des arrondissements du nord de Marseille, mais sans faire de blessés.

Aucun blessé n'est effectivement signalé par la Préfecture de police pour ces tirs supposés.

Ces tirs interviennent moins de deux semaines après trois autres fusillades qui avaient trois morts à Marseille, deux jeunes hommes de 21 et 23 ans, et un adolescent de 16 ans. Huit personnes avaient également été blessées dans ces tirs.

Pour ces fusillades dans la nuit du 2 au 3 avril, la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens avait évoqué, une "logique de contrôle des territoires, et notamment celui de la cité de la Paternelle, et une logique de vendetta, de représailles" entre bandes adverses régnant sur les trafics de stupéfiants dans la cité phocéenne.

C'est à La Paternelle, une cité du 14e arrondissement, dans les quartiers nord de la ville, qu'un adolescent de 17 ans, connu pour "dealer", avait été lynché à mort mi-février. Là aussi que, fin mars, le corps d'un homme de 20 ans, criblé de balles, avait été retrouvé, abandonné sur un terrain vague.

Depuis le début de l'année, 14 personnes ont perdu la vie à Marseille, sur fond de trafics de stupéfiants, 13 tuées par balles et cet adolescent battu à mort.

AFP/VNA/CVN

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