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François Hollande à Aubervilliers, près de Paris, le 14 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On ne peut pas accepter, à cause d'un drame que j'ai moi-même dénoncé, qu'il y ait de la casse", a déclaré mardi 14 février le chef de l'État, François Hollande, à Aubervilliers, une banlieue défavorisée du nord de Paris. "Je refuserai aussi toutes les provocations", a-t-il ajouté au cours d'un déplacement consacré à l'emploi des jeunes.
Des banlieues autour de Paris sont en proie depuis plusieurs jours à des violences urbaines.
Ces incidents suivent l'arrestation le 2 février de Théo, 22 ans, pendant un contrôle d'identité en partie filmé. Ce jeune noir, qui dit avoir été violé par un policier avec une matraque, a dû être opéré et hospitalisé.
Des manifestations de soutien au jeune homme ont aussi lieu dans différentes villes françaises. Un rassemblement est notamment prévu mercredi 15 février à Lille, dans le nord de la France.
Malgré les milliards d'euros investis par l'État dans les banlieues, le taux de chômage dans les 1.436 quartiers dits "prioritaires" est de 26,7%, contre 10% ailleurs, et 42% des habitants y vivent sous le seuil de pauvreté (fixé à 11.871 euros par an).
AFP/VNA/CVN