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L'ambassadeur chinois à l'ONU Liu Jieyi le 13 février 2017 aux Nations unis à New York. |
Les 15 pays membres du Conseil, y compris la Chine, grande alliée de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), ont approuvé un texte proposé par les États-Unis affirmant que le tir de missile constituait une "grave violation" des résolutions de l'ONU et menaçant le régime communiste de "nouvelles mesures significatives".
Le Conseil de sécurité s'était réuni d'urgence à la demande des États-Unis, du Japon et de la République de Corée, au lendemain de ce nouveau test de missile balistique destiné, selon Séoul, à tester la réaction du nouveau président américain Donald Trump.
L'ambassadrice des États-Unis à l'ONU Nikki Haley a appelé dans un communiqué les pays membres du Conseil de sécurité "à utiliser tous les moyens possibles pour dire clairement au régime nord-coréen et à ses acolytes que ces tirs sont inacceptables".
Faire pression
L'ambassadeur du Japon Koro Bessho a estimé qu'imposer des sanctions était crucial pour que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) change de comportement mais que cela "prenait du temps". "Nous devons continuer à faire pression. Nous ne cherchons pas une solution militaire".
Le ministère américain de la Défense a assuré toutefois que les États-Unis, la République de Corée et le Japon disposaient ensemble des moyens nécessaires pour intercepter, le cas échéant, des missiles balistiques semblables à celui testé le 12 février.
Les États-Unis cherchent en outre à installer en République de Corée le système anti-missiles THAAD, mais Séoul n'a toujours pas réussi à déterminer l'endroit où le système sera installé.
La France a de son côté appelé à ce que les sanctions soient véritablement appliquées. "Cela veut dire aussi que la partie européenne travaille sur des mesures supplémentaires", a déclaré l'ambassadeur français François Delattre.
Avant la réunion du Conseil, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, avait condamné le tir et appelé la communauté internationale "à gérer cette situation de manière unie".
AFP/VNA/CVN