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La 59e édition du Festival de jazz de Juan-les-Pins s’est tenue du 12 au 21 juillet. |
Et si la mémoire leur a été transmise, nul ne doute qu’elles se souviennent encore du passage des "plus grands": Ray Charles, Miles Davis, Ella Fitzgerald, Didi Bridgewater, Dizzy Gillesie, Stan Getz, Keith Jarret... sans oublier Michel Legrand disparu cette année.
Cent trente journalistes accrédités, dix pays représentés. Quelque 27.000 spectateurs dont 6.000 pour le concert de Jamiroquai qui a "enflammé", heureusement qu’au sens figuré, la pinède. Enthousiasme aussi manifesté pour George Benson, crooner, guitariste, chanteur, compositeur - Delgres et son blues créole aux mélodies caribéennes - Ben Harper mêlant des influences folk, blues, gospel, reggae, Christian Vander et sa musique percutante, hypnotique et déroutante aux vibrations pouvant mener à l’état de transe, la blonde Candy Dulfer virtuose du saxophone mélangeant les sons du rap, jazz, saoul, un délicieux cocktail à consommer sans modération, la pianiste et chanteuse à la voix envoutante Diana Krall.
Thomas Dutronc, avec son esprit manouche, a fait la clôture de ces dix jours jazzy en faisant "chanter" sa guitare aux rythmes gitano-django.
En 2020, le "papy" du jazz qu’est ce festival fêtera ses 60 ans avec, à n’en pas douter, une programmation tout à l’honneur de ce vénérable et respectable ambassadeur du jazz.
Ben Harper. |
Candy Dulfer. |
Vue de la scène et de la pinède Gould. |
Jamiroquai. |
George Benson. |