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Dans un marché à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Insee a abaissé sa première estimation, publiée fin octobre, d'une modeste hausse de 0,1% du produit intérieur brut entre juillet et septembre.
Cela signifie que si l'évolution du PIB se maintient en territoire négatif au quatrième trimestre, la France basculera en récession, définie comme deux trimestres consécutifs de baisse.
Malgré ce passage à vide, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a confirmé sur France Inter les prévisions de croissance de la France pour 2023 (1%) et 2024 (1,4%).
Dans le détail, au troisième trimestre, la progression des investissements a été revue en nette baisse, à 0,2% contre 1% estimé auparavant.
Si les investissements des entreprises ont continué à résister (0,5%), ceux des ménages sont passés dans le rouge (-1,1%).
Pilier traditionnel de l'économie française, la consommation des ménages a certes rebondi de 0,6% par rapport au deuxième trimestre, mais un peu moins fortement que calculé auparavant (0,7%).
Le commerce extérieur a également davantage contribué négativement à l'évolution du PIB (-0,4%), en raison d'importations revues en hausse.
AFP/VNA/CVN