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L'augmentation de 5% des prix du gaz au 1er janvier 2017, est la conséquence de la hausse d'une taxe et des coûts d'approvisionnement du fournisseur, a indiqué Engie. |
Le renchérissement des coûts d'approvisionnement d'Engie se traduira par une hausse moyenne des tarifs réglementés (hors taxes) de 2,3% le mois prochain, a indiqué la Commission de régulation de l'énergie dans une délibération parue samedi 17 décembre au Journal officiel.
La hausse au 1er janvier prochain sera de 2,4% pour les foyers qui utilisent le gaz pour se chauffer, de 0,8% pour ceux qui l'utilisent pour la cuisson et de 1,4% pour ceux qui en font un double usage cuisson et eau chaude.
En cumulé, les tarifs réglementés du gaz ont enregistré une baisse moyenne de 1,2% depuis le mois de janvier 2016, et de 12% depuis janvier 2015, selon la CRE.
À cette hausse s'ajoutera l'effet de la majoration de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN), qui s'applique à tous les consommateurs particuliers de gaz.
Elle passera à 5,88 euros le mégawattheure (MWh), contre 4,34 euros actuellement, entraînant une hausse d'environ 3% de la facture des consommateurs abonnés aux tarifs réglementés, selon un calcul de l'AFP. Soit une augmentation totale, pour ces derniers, de plus de 5%.
Au total, toutes taxes comprises, la facture annuelle de gaz augmentera ainsi de 55,9 euros pour le chauffage, de 9,9 euros pour l'usage cuisson et eau chaude, et de 2,5 euros pour la seule cuisson, a indiqué la CRE.
Depuis l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l'ancien monopole et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc.)