Donald Trump tend la main à la Silicon Valley

Le président élu américain Donald Trump a tendu la main le 14 décembre aux patrons de la Silicon Valley, dont beaucoup avaient pourtant soutenu son ex-adversaire Hillary Clinton et s'opposent aux mesures protectionnistes qu'il entend appliquer.

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Donald Trump (2e à doite) au milieu de patrons de la Silicon Valley, le 14 décembre à New York.

"Je suis là pour vous aider à réussir", a déclaré d'emblée M. Trump lors d'une rencontre au sommet dans sa tour "Trump" sur la célèbre 5e avenue à New York.

"Nous voulons que vous continuiez à aller de l'avant grâce à des innovations incroyables. Il n'y a personne comme vous dans le monde", a poursuivi le milliardaire, entouré de son vice-président Mike Pence et de Peter Thiel, cofondateur de PayPal et seul grand nom du secteur technologique à l'avoir soutenu dès le début de sa campagne.

M. Trump, qui avait initié ce rendez-vous, a poursuivi son numéro de charme devant une dizaine de grands noms de la Silicon Valley dont les entreprises ont une capitalisation boursière cumulée de plus de 2.500 milliards de dollars et sont à l'origine de nombreuses innovations, dont le très populaire iPhone.

Trois enfants du milliardaire, Don Jr, Ivanka et Eric, ainsi que l'époux d'Ivanka, Jared Kushner, ont aussi participé à la réunion, qui a duré un peu moins de deux heures.

Twitter absent

Installés autour de la table, Jeff Bezos d'Amazon, Larry Page et Eric Schmidt d'Alphabet (Google), Sheryl Sandberg de Facebook, Brian Krzanich (Intel), Chuck Robbins (Cisco), Safra Catz d'Oracle, Elon Musk (Tesla et SpaceX), Ginni Rometty (IBM), Satya Nadella (Microsoft) et quelques autres sont restés impassibles pendant cette brève allocution liminaire prononcée devant des journalistes au 25e étage de la tour Trump.

Le reste des discussions s'est tenu à huis clos. Aurapavant, M. Bezos avait cependant pris le temps d'offrir au président élu un billet pour un voyage dans l'espace à bord de sa future navette Blue Origin.

Jack Dorsey, le PDG de Twitter, faisait figure de grand absent alors que le réseau social est le moyen de communication favori du président élu, qui compte 17,3 millions de followers.

L'emploi, l'immigration et la Chine ont été abordés, selon des sources proches du dossier. Mais le but du rendez-vous était surtout, selon elles, d'apaiser les tensions nées pendant la campagne.

Le futur président, qui s'efforce de concrétiser sa promesse de rapatrier des milliers d'emplois partis dans des pays où la main d'oeuvre est bon marché, souhaite que le secteur crée des emplois aux États-Unis. Il veut notamment qu'Apple, dont les célèbres smartphones sont fabriqués en Chine, ouvre une "très grande usine" sur le sol américain.

Il a promis le 14 décembre au secteur qu'il allait l'aider à faire des affaires au-delà des frontières américaines sans expliquer comment.

AFP/VNA/CVN

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