>>2016: le nombre d'introductions en Bourse poursuit sa décrue
Centre de services d'Euronext, opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense, le 24 juin. |
Le marché parisien s'est "fixé de nouveaux horizons", commente Franklin Pichard, directeur général chez Kiplink Finance.
Cette semaine, la cote parisienne s'est hissée au-dessus du seuil symbolique des 4.800 points pour atteindre ses plus hauts de l'année, tout comme l'indice vedette de la Bourse de Francfort.
À Londres, l'enjeu sera de savoir si l'indice phare peut finir au-dessus des 7.000 points, ponctuant une année 2016 qui s'annonce comme un bon cru, malgré le choc qu'a constitué le vote en faveur de la sortie de l'Union européenne. "Nous sommes en pleine vague d'achats", comme en témoigne "l'accélération que nous venons de connaître", ajoute M. Pichard, même si "les 15 prochains jours pourraient être calmes" avec notamment une baisse des volumes et du même coup un regain possible de volatilité.
L'ultime obstacle connu à une fin d'année sereine a été levé avec la dernière réunion de l'année de la Réserve fédérale américaine (Fed). L'institution monétaire américaine a, comme attendu par les marchés, décidé mercredi de relever ses taux d'intérêt face à l'amélioration de la conjoncture aux États-Unis, à un mois de l'entrée en fonction du président élu Donald Trump.
Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC, NDLR), qui se réunissait pour la première fois depuis l'élection de M. Trump, semble désormais convaincu de détenir les "preuves supplémentaires" de l'amélioration de la conjoncture américaine qu'elle attendait pour passer de nouveau à l'action.
De son côté, la Banque d'Angleterre (BoE) a opté pour le statu quo jeudi 15 décembre, en laissant inchangée sa politique monétaire de relance.
"Le pilotage fin de la politique monétaire par la Fed et la perspective de recapitalisation de la BMPS (banque italienne, NDLR) via une offre publique de vente d'actions nouvelles, qui n'est toutefois pas exempte de risques, semblent avoir rassuré les investisseurs permettant la poursuite du +rally+ (vague d'achat, NDLR) de Noël en Bourse", constate de son côté Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.