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Manifestation le 5 juillet 2023 à Toulouse contre le racisme et les violences policières. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon une note du renseignement territorial, consultée par l'AFP, 24.000 à 30.000 participants, pour 116 marches unitaires sur tout le territoire, sont attendus lors de cet événement lancé à l'initiative d'une centaine d'organisations syndicales, politiques et autres collectifs de quartiers populaires.
Des risques de troubles à l'ordre public sont mentionnés à Gap (Hautes-Alpes), Rennes (Ille-et-Vilaine), Lille (Nord), Dijon (Côte-d'Or), Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), Angers (Maine-et-Loire), Caen (Calvados), Angoulême (Charente), Tulle (Corrèze), Toulouse (Haute-Garonne), Grenoble (Isère), Bordeaux (Gironde), Saint-Étienne (Loire), Le Puy-en-Velay (Haute-Loire), Pau (Pyrénées-Atlantiques) et Villeurbanne (Rhône).
Le renseignement territorial évoque également des risques de troubles à Nice (Alpes-Maritimes), où un rassemblement antidrogue à proximité de la marche unitaire est organisé par l'ultra-droite. Des affrontements sont ainsi à craindre avec l'ultra-gauche, précise la note.
Le ministère de l'Intérieur a mobilisé pour cette journée - marquée également par la présence du pape François à Marseille, après une visite d'État de trois jours du roi Charles III et de la reine Camilla - entre 130 et 135 unités de force mobile, soit au total 30.000 policiers et gendarmes.
À Paris, "un peu plus de 1.000 policiers seront mobilisés", a dit le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, samedi matin 23 septembre sur France Info.
Gérald Darmanin a adressé vendredi 22 septembre une lettre de soutien aux policiers et gendarmes et envoyé un télégramme aux préfets, dont l'AFP a eu copie, les appelant à "faire preuve d'une vigilance particulière concernant ces rassemblements", de prendre un arrêté d'interdiction si nécessaire et de signaler les messages "porteurs de slogans insultants et outrageants à l'endroit des institutions de la République, de la police et de la gendarmerie susceptibles de tomber sous le coup de la loi".
Vendredi 22 septembre, la préfecture de la Vienne a saisi le procureur de Poitiers pour "injure publique" pour une affiche annonçant une manifestation contre les violences policières qui associait une croix gammée au logo de la police nationale.
À Paris, 3.000 à 6.000 personnes sont attendues, dont 200 à 400 à risques, selon une source policière, pour une marche qui partira à 14h30 de la Gare du Nord, dans le nord-est de la capitale.
La Techno Parade défilera également dans les rues de la capitale, entre Denfert-Rochereau, rive gauche, et la place de la Nation. En 2022, ils étaient 250.000 à avoir fait la fête au son de la musique électronique, selon les organisateurs.
AFP/VNA/CVN