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| Des avions à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle. |
"Ces bons résultats sont d'autant plus remarquables qu'ils s'accompagnent d'une diminution des mouvements d'avions : inférieurs à 1,9 million l'an passé, ils baissent de plus de 30.000 par rapport à 2012, soit l'équivalent du trafic total d'un aéroport comme Beauvais ou Strasbourg", a commenté l'Union des aéroports français (UAF) dans un communiqué.
Elle souligne que cette tendance, observée depuis 2009, résulte de l'utilisation d'avions de plus grande capacité et des efforts des compagnies pour améliorer le taux de remplissage de leurs appareils, ce qui permet de contenir leur empreinte sur l'environnement malgré un nombre de passagers toujours plus important.
Plus de 90 millions de passagers pour Aéroports de Paris
L'UAF rappelle que pour la première fois, Aéroports de Paris (Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly) a dépassé la barre des 90 millions de passagers soit une hausse de 1,7%.
En province, les évolutions de trafic ont été globalement relatives à la taille des plateformes aéroportuaires.
"Les augmentations de trafic des grands aéroports se situent dans la moyenne, voire nettement au-dessus pour certains (Bâle-Mulhouse, Nantes). Les plate-formes de taille plus modeste affichent des résultats plus disparates", détaille l'UAF qui souligne "la bonne performance" de Lille ("14%), de Montpellier et des aéroports corses (plus de 10% d'augmentation).
"La poursuite du développement des compagnies à bas coûts explique pour une large part les bons résultats de ces aéroports", conclut l'UAF.
Cette association professionnelle regroupe 137 membres qui exploitent près de 155 aéroports en France métropolitaine et outre mer, soit la totalité du trafic commercial français.
AFP/VNA/CVN