"Ce que nous voyons dans la crise montante des dettes souveraines des pays européens est que la crise (mondiale) est loin d'être terminée, qu'elle se rallume de nombreuses façons en une nouvelle et dangereuse contagion", a estimé M. Malloch-Brown, à l'ouverture d'un sommet de 2 jours du WEF. "Le besoin de justes réformes de la finance internationale actuelle reste aussi pressant qu'avant", a-t-il affirmé. Mais "il ne s'agit pas d'une seule réforme globale", a-t-il précisé en marge du sommet. "Il s'agit de trouver des idées intelligentes qui marchent pour des problèmes particuliers", a-t-il souligné.
La crise de la dette de la Grèce à la fin 2009 a placé la zone euro dans la tourmente, plongeant la monnaie unique européenne à ses plus bas niveaux depuis 4 ans et amenant la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) à mettre sur pied un plan de secours de 110 milliards d'euros.
La zone euro a également mis récemment au point un plan de 750 milliards d'euros afin d'éviter une contagion de la crise à d'autres pays lourdement endettés, comme l'Espagne ou le Portugal.
Toutefois M. Malloch-Brown a vu dans la crise européenne un possible élan vers des réformes. "Beaucoup de travail sur l'amélioration des systèmes financiers a eu lieu au plus fort de la crise", a-t-il estimé. "Nous verrons si un retour de la crise aura cet effet ou pas".
AFP/VNA/CVN