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Logo du Fonds monétaire international à son siège à Washington. |
Photo : AFPVNA/CVN |
La pandémie de COVID-19 a provoqué un ralentissement de l'activité économique mondiale mais aussi une baisse de la demande de pétrole, dont de nombreuses économies de la région dépendent fortement. "La région va probablement connaître une forte baisse de croissance cette année", a déclaré le directeur régional du FMI pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale, Jihad Azour, dans un rapport.
L'organisation basée à Washington a exhorté les gouvernements de la région à mettre rapidement en place des plans de sauvetage afin d'éviter une récession prolongée, une hausse du chômage et des faillites d'entreprises. M. Azour a indiqué qu'une dizaine de pays de la région - sans préciser lesquels - avaient déjà approché le FMI pour obtenir un soutien financier, ajoutant que l'institution se prononcerait sur ces demandes "dans les prochains jours".
Avant la crise du coronavirus, le Fonds avait déjà considérablement réduit ses projections de croissance pour la région Mena en raison de la faiblesse des prix du pétrole, des troubles politiques dans certains pays ou encore des sanctions américaines contre l'Iran. Ces dernières années, la croissance annuelle a oscillé autour de 1% en moyenne.
Mais "la pandémie du (nouveau) coronavirus est devenue le plus grand défi à court terme pour la région", a-t-il déclaré, avec le choc supplémentaire de la baisse de 50% des cours du pétrole depuis le début de la crise, également alimentée par une guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie. Elle nuit à des secteurs clés comme le tourisme, l'hôtellerie et le commerce, ce qui pourrait entraîner une hausse du chômage et des réductions de salaires, ajouté M. Azour.
Lundi 23 mars, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a prévenu que le monde connaître une récession en 2020 qui pourrait être pire que celle de 2008, année de la crise financière internationale.
AFP/VNA/CVN