>>Séisme en Italie : l'heure est au relogement des sinistrés
Un panneau d'alerte au tsunami au-dessus de l'autoroute 1 à Wellington le 14 novembre après un tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a secoué en pleine nuit la Nouvelle-Zélande. |
"Nous ne pouvons pas exclure" que le bilan de deux personnes tuées ne s'alourdisse, compte-tenu des "problèmes de communication" avec les régions touchées de l'Ile du Sud, où s'est produit le tremblement de terre, a déclaré lundi 14 novembre en début de matinée le Premier ministre, John Key.
Largement ressentie sur l'ensemble du territoire néo-zélandais, la principale secousse, suivie d'une série de fortes répliques, est survenue lundi à 00h02 heure locale (dimanche 13 novembre 11h02 GMT). Son épicentre a été localisé à 23 km de profondeur et à environ 90 kilomètres au Nord de Christchurch, ville dans laquelle un séisme de magnitude 6,3 avait fait 185 morts en février 2011, selon l'Institut de géologie américain (USGS).
De premières vagues, certaines de deux mètres de haut, consécutives à ce choc tellurique sont arrivées sur les côtes, a annoncé le ministère de la Défense civile, avertissant dans un bulletin spécial que d'autres, susceptibles d'atteindre cinq mètres, pouvaient suivre. Cette onde océanique a un caractère "dangereux" et un "tsunami destructeur" est possible, a-t-il mis en garde.