Champion du monde en 1998, champion d'Europe en 2000, Henry a été l'un des acteurs principaux de l'âge d'or de l'équipe de France dont il a porté le maillot à 123 reprises.
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C'est donc une page glorieuse de la discipline qui se tourne avec la retraite de "Titi", exilé aux États-Unis depuis 2010 aux New York Red Bulls après avoir écrit la légende d'Arsenal entre 1999 et 2007 et un court passage au FC Barcelone (2007-2010) qui lui a permis de soulever la Ligue de champions en 2009.
"Après 20 ans sur le terrain, j'ai décidé de quitter le football professionnel. Ce fut un voyage incroyable", a expliqué sur Facebook Henry, l'homme aux 411 buts qui n'a pas oublié de remercier les supporteurs et ses anciens partenaires à Monaco (1993-décembre 1998), la Juventus Turin (janvier 1999-juillet 1999), Arsenal et au FC Barcelone. Thierry Henry, alors attaquant des New York Red Bulls, le 16 avril au Red Bull Arena de Harrison, dans le New Jersey.
À 37 ans, Henry, fidèle à son amour du jeu, ne va toutefois pas trop s'éloigner des pelouses.
"Il est temps pour moi de prendre un chemin différent dans ma carrière et je suis heureux d'annoncer que je vais retourner à Londres et rejoindre Sky Sports", avec qui "je vais partager (...) mon expérience avec vous les gars au cours de ces années. J'espère que vous avez autant pris de plaisir à me regarder que j'en ai pris à jouer, rendez-vous de l'autre côté", a-t-il ainsi ajouté dans son communiqué.
Pas de dernière pige sur le terrain donc pour Henry, déjà privé d'une apothéose en championnat nord-américain (MLS) avec une élimination en demi-finale face aux New England Patriots, fin novembre. Le désormais ex-attaquant n'aura donc jamais remporté la MLS Cup, le titre suprême aux États-Unis où depuis son arrivée chèrement monnayée, il a inscrit 51 buts en 122 matchs, avec 41 passes décisives. Le seul peut-être qui manquera à son prestigieux palmarès.