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| Le président par intérim de la Fédération française de football, Philippe Diallo. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Philippe Diallo, élu avec 37 voix des 55 associations membres de l'UEFA, a obtenu l'un des sept postes à pourvoir au CE pour lesquels onze candidats étaient en lice.
La France, qui n'avait plus de siège au sein du "gouvernement" de l'instance depuis le licenciement par la FFF de sa directrice générale Florence Hardouin, continuera ainsi d'y être représentée, au contraire de la FIFA où Noël Le Graët a perdu sa place au Conseil après sa démission de la présidence de la "3F".
Au lendemain de l'échec de la France dans l'obtention de l'organisation de l'Euro-2025 féminin, attribuée à la Suisse, le rendez-vous était très important pour Philippe Diallo, désireux d'asseoir sa légitimité et de ne pas repartir de Lisbonne avec une position fragilisée alors que le "Comex" de la FFF est censé choisir d'ici au 10 juin un candidat en son sein pour diriger la "3F" jusqu'en décembre 2024.
"Je suis évidemment satisfait du résultat, a réagi Philippe Diallo. Après la défaite concernant l'Euro féminin, il était important de prouver que la France avait encore sa place dans les instances internationales où beaucoup de décisions se prennent. Au-delà de ma candidature, c'est surtout celle de la France qui a été portée. C'est la reconnaissance des succès sportifs du football français et de la qualité de sa formation."
AFP/VNA/CVN
