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L'attaquant du PSG, Kylian Mbappé, devance le Lyonnais Thiago Mendes, le 2 avril au Parc des Princes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette fois le onzième titre en Ligue 1 est bel et bien en danger. Dominé par Rennes (2-0) juste avant la pause internationale, le PSG a encore étalé toutes ses faiblesses du moment.
Lens (2e) et Marseille (3e) ne sont qu'à six longueurs, qui ne paraissent plus insurmontables tant Paris joue mal.
Lors des deux prochaines journées, le leader se rend à Nice, invaincu depuis le 2 janvier, puis recevra les Sang et Or pour un match qui pourrait avoir la première place en jeu si l'équipe de Christophe Galtier continue de s'enfoncer.
Les éliminations en Coupe de France contre Marseille et en Ligue des champions face au Bayern Munich n'ont pas été digérées, visiblement.
L'entraîneur doit trouver des solutions s'il veut être encore sur le banc la saison prochaine, comme il s'y voit. Mais il ne parvient pas à résoudre le problème de cette fin de championnat au ralenti.
Paris a notamment fait preuve de beaucoup de fébrilité en défense. Le jeune El Chadaille Bitshiabu (17 ans) a perdu trop de ballons et même Danilo Pereira, d'ordinaire très sûr, en a laissé échapper plusieurs.
Messi sifflé
Sur le but lyonnais, signé Bradley Barcola surgi au second poteau (56), l'arrière-garde parisienne est complètement figée, à l'image de son capitaine, Marquinhos.
Dans les cages, Gianluigi Donnarumma a entretenu les doutes sur son compte en provoquant un penalty en fauchant Alexandre Lacazette après avoir mal contrôlé un ballon.
Heureusement pour le gardien italien la seule sanction a été un carton jaune : le capitaine lyonnais a frappé sur le poteau le penalty (39).
L'OL peut s'en vouloir, sur cette action une glissade a empêché Barcola, en excellente position, de frapper.
Ensuite Donnarumma a empêché Lyon de faire le break (67, 70), mais c'est avant qu'il fallait être décisif.
Cette fois la solution n'est pas venue de Kylian Mbappé, pas dans un bon soir hormis quelques éclairs. Pas de but en toute fin match comme contre Strasbourg ou Brest.
Elle n'est pas non plus venue de Messi, transparent et plusieurs fois sifflé par le Parc des Princes.
Son nom a été hué une heure avant le coup d'envoi - retardé pour un problème survenu au car lyonnais - par les premiers arrivés au stade.
AFP/VNA/CVN