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Le président du SCO d'Angers, Saïd Chabane, lors d'une conférence de presse, le 26 mars au siège du club. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Bordeaux, d'abord, a sans surprise été rétrogradé en Ligue 2, alors que le processus de rachat qui doit aboutir à la prise de pouvoir de Gérard Lopez est en cours de finalisation. Ce sont les Girondins eux-mêmes qui ont dévoilé la décision, tout en précisant qu'ils allaient faire appel dans la foulée, en attendant de présenter lors d'une nouvelle audition de nouvelles données le 12 juillet prochain.
Officiellement, Bordeaux est sanctionné à titre conservatoire en raison du désengagement de l'actionnaire majoritaire King Street. L'appel doit permettre à l'homme d'affaires hispano-luxembourgois Gérard Lopez, pressenti pour reprendre le club et qui a également été auditionné vendredi 2 juillet, de présenter son projet et son financement après avoir procédé "à la mise sous séquestre des fonds et à la signature de l'ensemble des accords liés à la reprise du club", précise le club au scapulaire.
La décision de la DNCG était attendue par les Girondins, qui ont été auditionnés deux fois vendredi matin. Le premier passage a concerné la direction actuelle, emmenée par le président Frédéric Longuépée, qui a présenté une situation financière déficitaire à l'issue de la saison écoulée, mettant en évidence "l'impossibilité de couvrir les besoins du club suite au désengagement de l'actionnaire majoritaire". Le deuxième passage a concerné Gérard Lopez et son projet de reprise.
"C'est vrai qu'on reprend un club qui est dans un état un peu compliqué, a précisé l'homme d'affaires. On a beaucoup passé de temps sur ça, sur le travail à effectuer pour ramener tout ça à flot. On a présenté les grandes lignes du projet. La structure, la reconstruction du club aussi bien financièrement que sportivement. C'était plus une réunion stratégique qui précède une réunion qui, elle, sera technique, détaillée, le 12 juillet".
Dans leur communiqué, les Girondins ont estimé avoir "bon espoir que le projet de reprise présenté à la DNCG, pour lequel aucune contestation majeure n'a été élevée concernant la couverture du besoin de financement exigée, permette de lever cette sanction et son maintien en Ligue 1". La situation est différente pour Angers, également rétrogradé, mais qui n'est actuellement pas sous le coup d'une procédure de rachat.
"Le président d'Angers SCO a pris note de cette décision", écrit le club dans un communiqué diffusé sur Twitter. "Angers SCO a d'ores et déjà annoncé qu'il fera appel de la décision prise par l'organe de contrôle du football français", ajoute-t-il. Contacté par l'AFP, le club n'a pas donné suite. Le président du club angevin, Saïd Chabane, a affirmé au journal L'Equipe qu'il n'y avait "pas d'inquiétude" à avoir.
Selon lui, la DNCG attendait un document que le club n'a pas pu transmettre avant l'heure limite: la signature du club anglais de Wolverhampton concernant le transfert définitif du latéral Rayan Aït-Nouri. Pour Marseille et Nantes, la DNCG a choisi de prononcer un "encadrement de la masse salariale". Pour l'OM, s'ajoute un encadrement "des indemnités de mutation", tandis que les restrictions sont plus fortes pour Nantes, qui a l'interdiction "de recruter à titre onéreux".
Là encore, les clubs auront la possibilité de lever ces sanctions s'ils apportent des garanties suffisantes dans les prochains jours. Pour Lorient, Lille, Montpellier, Nice, Lens et Rennes, en revanche, le passage devant la DNCG n'a soulevé aucun commentaire, et ces clubs sont d'ores et déjà assurer d'animer la L1 la saison prochaine.
AFP/VNA/CVN