Le congrès de l'Association de soutien au règlement des conséquences causées par les bombes et les mines laissées par la guerre au Vietnam, le 12 novembre à Hanoi. |
Photo : Anh Tuân/VNA/CVN |
S'adressant au congrès, le vice-Premier ministre Vu Duc Dam a souligné que bien que la guerre passe il y a plus de 30 ans, 6,6 millions d'hectares des 63 villes et provinces du pays recèlent environ 800.000 tonnes de munitions non explosées, soit 20,12% du territoire national. Jusqu'ici, plus de 102.000 en sont victimes dont 42.000 personnes décédées et 62.000 blessées.
Avec les efforts conjugués de la communauté, le soutien des victimes de ces munitions est devenu des mouvements effectifs. Le gouvernement a créé un Comité national de pilotage du règlement des conséquences des bombes et des mines laissées par la guerre. Malgré tant de difficultés, l'État a accordé des milliers de milliards de dôngs par an à ce travail, a affirmé le dirigeant vietnamien.
Le Programme national d'action pour le règlement des conséquences des munitions non-explosées laissées par la guerre a été approuvé par le gouvernement dans le but de mobiliser des ressources dans le pays et dans le monde pour réduire puis régler totalement les conséquences des bombes, mines et munitions non-explosées, ce afin d'assurer la sécurité de la population et d'aider les victimes.
Le congrès a adopté les Statuts et le programme d'action pour le soutien au règlement des conséquences des munitions non-explosées laissées par la guerre pour la période 2015-2020. Un Comité exécutif de l'Association de 35 membres a été élu, dont le général de division Nguyên Duc Soat, ancien chef d'état-major général adjoint de l'Armée populaire du Vietnam, est président.
VNA/CVN