Les régions floricoles se concentrent pour la plupart dans les grands centres urbains comme Hanoi, Hai Phong, Dà Lat, Hô Chi Minh-Ville et ses provinces avoisinantes. À Hanoi et ses environs, les roses, chrysanthèmes, fleurs de pêcher, glaïeuls et œillets sont les variétés les plus cultivées, avec environ 1.000 ha. Les fleurs tropicales sont essentiellement plantées à Hô Chi Minh-Ville et dans des provinces du Sud.
La plus grande superficie floricole du pays revient à la province de Lâm Dông, avec environ 3.500 ha, et devrait passer à 3.800 ha d'ici 2015. Elle exporte chaque année plus de 110 millions de fleurs. D'après le Service de l'agriculture et du développement rural de la province de Lâm Dông, le chiffre d'affaires à l'exportation des fleurs de Lâm Dông ces dernières années n'a cessé d'augmenter : 9 millions de dollars en 2007, 13 millions de dollars en 2009 puis 16 millions de dollars en 2010. Ses exportations sont majoritairement tournées vers onze pays et territoires que sont le Japon, la République de Corée, la Belgique, la Thaïlande, l'Australie, les Philippines, Singapour, Taïwan (Chine), le Cambodge, la France et les Pays-Bas.
Dans les stratégies de développement de l'agriculture, l'extension de la superficie floricole et l'augmentation du chiffre d'affaires à l'exportation des fleurs sont l'un des objectifs prioritaires pour les années qui viennent. Les provinces sont favorables à la culture des fleurs pour l'exportation comme Lào Cai, Lâm Dông, Son La et les deltas du fleuve Rouge et du Mékong.
Par ailleurs, le Vietnam possède des atouts dans la floriculture avec des variétés de qualité, une expérience non-négligeable et des techniques de culture originales. "Le pays sera capable d'augmenter son chiffre d'affaires à l'exportation ainsi que les revenus des floriculteurs si ses atouts sont optimisés au maximum" , souligne Nguyên Quôc Vong, directeur du Centre de développement international, relevant de l'Université de l'agriculture de Hanoi.
Nguyên Cuc/CVN