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Le site de Shell Pernis à Rotterdam. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un communiqué vendredi 6 janvier, le géant britannique indique que "l'impact sur les résultats du quatrième trimestre des taxes supplémentaires récemment annoncées dans l'Union européenne (la contribution solidarité) et l'impact retardé de la hausse" d'une taxe équivalente au Royaume-Uni "est attendu autour de deux milliards d'USD".
Il précise toutefois que ces montants seront traités en éléments exceptionnels et n'auront pas d'impact sur son résultat trimestriel ajusté (hors exceptionnel, le ratio le plus suivi par les analystes) avec également "un impact limité en termes de trésorerie".
Fin novembre, le gouvernement britannique avait annoncé qu'une taxe sur les bénéfices énergétiques, introduite en mai, augmenterait de 25% à 35% et serait prolongée de trois ans, jusqu'en 2028. Londres compte ainsi mettre à contribution des entreprises qui ont vu leurs bénéfices s'envoler avec la flambée énergétique depuis le début de la crise en Ukraine.
L'UE a de son côté adopté fin septembre une "contribution temporaire de solidarité" censée être payée par les producteurs et distributeurs de pétrole, de gaz et de charbon qui ont réalisé d'énormes bénéfices grâce à la flambée des cours consécutive à la crise en Ukraine.
Shell publiera ses résultats annuels et pour le quatrième trimestre le 2 février.
AFP/VNA/CVN