Finale NBA : les Lakers à une marche du sacre, le Heat contraint à un miracle

Les Lakers de LeBron James peuvent être sacrés champions NBA pour la 17e fois de leur histoire vendredi 9 octobre, s'ils battent une quatrième fois Miami, mais le Heat de Jimmy Butler, mené 3-1 et dos au mur, compte bien se battre jusqu'au bout.

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Lebron James au cours du match 4 des finales NBA contre le Miami Heat, le 6 octobre à Orlando.
Photo : AFP/VNA/CVN

C'est à partir de 21h00 locales (01h00 GMT) que débutera ce cinquième match de la finale NBA. Le premier décisif pour l'attribution du titre 2020, au terme d'une saison pas comme les autres, marquée par la pandémie de coronavirus qui l'a interrompue durant quatre mois et demi, par la lutte intense contre l'injustice raciale et par la mort de Kobe Bryant dont L.A. porte encore le deuil.

D'ailleurs c'est vêtus du maillot noir et or "Mamba edition", avec lequel ils n'ont pas encore perdu, qu'ils joueront. À ce supplément d'âme recherché, s'ajoute un fort avantage psychologique acquis depuis leur troisième succès obtenu de haute lutte mardi 6 octobre (102-96). Car il a placé les Lakers dans une position extrêmement favorable pour enfin rejoindre Boston, le rival honni, au Panthéon des clubs les plus titrés de la NBA.

James l'a avoué, cette année aura été "la plus difficile" de sa carrière qui a pourtant connu des hauts et des bas, avec neuf finales jouées, mais seulement trois remportées. Il est bien parti pour ajouter un 4e sacre sur la dixième, avec une troisième équipe différente après Miami (2012, 2013) et Cleveland (2016).

Seuls Robert Horry et John Salley ont été sacrés avec trois franchises différentes. Outre "LBJ", Danny Green pourrait aussi intégrer ce club fermé, lui qui a été champion avec San Antonio (2014) et Toronto (2019).

Le "King" est donc en mission, pour les Lakers, pour Kobe, pour lui, pour l'histoire... Après la victoire de mardi, il a affiché une détermination à la hauteur de ses ambitions.

Un sur 73 

"Le travail n'est pas fini. Nous avons maintenant l'opportunité de recharger nos batteries avec un jour de repos en plus. Mais surtout, nous devons garder notre esprit affûté. Je vais continuer à travailler, je vais continuer à ne pas dormir jusqu'à ce que le travail soit fait. Je suis impatient d'arriver au prochain match", a-t-il prévenu.

James a encore joué, évidemment, un rôle prépondérant mardi, tout comme Anthony Davis, impérial en défense et "tueur" avec un shoot à trois points à 39 secondes du buzzer.

En 73 finales, une seule équipe dans l'histoire de la Ligue est parvenue à être championne après avoir été menée 3-1 : les Cleveland Cavaliers, aux dépens des Golden State Warriors, en 2016. James y avait été pour beaucoup.

Dos au mur, Miami, dont c'est tout de même la sixième finale en quinze ans (3 ont été remportées en 2006, 2012, 2013), est donc contraint de réaliser un immense exploit. Or, même si 2020 est une année imprévisible en tous points - peu imaginaient l'équipe d'Erik Spoelstra, tête de série N°5, se hisser à ce stade des play-offs -, les probabilités sont infimes.

"On va répondre" 

La frustration de Jimmy Butler, du Miami Heat, au cours du match 4 de la finale NBA, à Lake Buena Vista, le 6 octobre en Floride.
Photo : AFP/VNA/CVN

Mais il en faut évidemment plus pour décourager le Heat, équipe talentueuse, courageuse, combative qui, même diminuée par l'absence de Goran Dragic (20 pts de moyenne en play-offs), a su trouver de bons ajustements sur le plan offensif, dans le sillage du leader Jimmy Butler, étincelant au match N°3 (triple-double à 40 pts).

Or c'est justement la répétition de ce type de performances qui conditionne la survie de Miami dans cette finale, même si Bam Adebayo a fait un bon retour mardi 6 octobre, après sa blessure aux cervicales qui lui a fait manquer deux matches, et même si Tyler Herro, ce formidable rookie qui ne doute de rien à 20 ans à peine, est aussi un danger permanent.

Maintenu jeudi 8 octobre avec le statut de "douteux", selon son coach, Dragic semble avoir peu de chance de revenir. Mais, avec ou sans le Slovène, le Heat n'abdiquera pas.

"La raison pour laquelle nous sommes ici, c'est que nous jouons pour le titre. C'était notre objectif avant d'être en finale et il n'a pas changé depuis. On savait que ce ne serait pas facile, mais notre groupe a du caractère, il est prêt à mettre du sang, de la sueur et des larmes", a promis Spoelstra.

AFP/VNA/CVN

 

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