>>JO-2022 : Quentin Fillon Maillet pour remettre les Bleus sur les rails
>>Pinturault et Faivre à Val d'Isère, retour en France des héros de l'hiver dernier
Le Français Quentin Fillon Maillet lors du sprint de biathlon, le 12 février aux Jeux olympiques de Pékin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La neige, annoncée comme la grande absente de ces Jeux de Pékin, a perturbé le programme, avec le report des qualifications du ski slopestyle et l'annulation du deuxième entrainement de la descente femmes.
De Pyeongchang à Pékin, QFM a bien changé. En 2018, il était passé à côté de son premier rendez-vous olympique, miné par des problèmes personnels. Depuis son arrivée en Chine, le Jurassien, arrivé avec le statut de leader de la Coupe du monde, est sans rival, ou presque.
Comme lui, le Norvégien Johannes Boe a monopolisé le podium à Zhangjiakou avec trois médailles en autant de courses. Mais le cadet des frères Boe a déjà deux titres olympiques 2022 en poche, un de plus que Fillon Maillet, après son succès dans le relais mixte et celui en sprint samedi, ce qui lui vaudra de partir en tête de la poursuite dimanche 13 février (18h45 locales, 11h45 françaises).
Il faudra à Fillon Maillet patienter 25 sec 5/10, son retard après le sprint, pour pouvoir se lancer à la poursuite de Boe.
Le réveil de Jacquelin ?
L'exercice, avec quatre séances de tir souvent en confrontation directe, réussit bien à QFM, qui y a signé sept de ses douze victoires en Coupe du monde, dont quatre cet hiver.
"Je vais aborder cette course de la même façon que l'individuel, comme si rien n'était gagné. Je suis en trop bonne position pour lâcher des choses. Ca peut encore largement jouer pour l'or si les circonstances veulent sourire", a-t-il promis, à peine descendu du podium du sprint.
À 29 ans, Fillon Maillet peut faire mieux que celui qui a longtemps incarné le biathlon français et qui est aussi présenté comme le meilleur biathlète de l'histoire: en 2014 et 2018, Martin Fourcade a à chaque fois décroché trois médailles.
Emilien Jacquelin ne court pas après un mythe ou un record, mais après la confiance. La poursuite, dont il a remporté les deux derniers titres mondiaux, pourrait lui redonner le sourire, d'autant qu'il s'élancera en 9e position, mais à 27 secondes seulement du podium.
Le Français Mathieu Faivre sur la première manche du slalom géant des Jeux olympiques de Pékin, le 13 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour gonfler le bilan tricolore qui s'élève à mi-parcours à sept médailles (une or, six argent), il y aussi les... biathlètes, de l'équipe féminine qui s'élanceront peu avant leurs camarades (17h00 locales).
Si Anaïs Chevalier-Bouchet, vice-championne olympique de l'individuel, n'a pas franchi le cut des 60 meilleures du sprint, Anaïs Bescond, 9e du sprint, peut légitimement viser le podium.
Faivre bien placé
Cinq jours après sa médaille d'argent en big air, Tess Ledeux a quitté Pékin pour les montagnes de Zhangjiakou, mais les qualifications du slopestyle où elle aura de nouveau pour rivale le phénomème chinois Eileen Gu, ont été reportées à une date encore à définir.
À 120 km de Zhangjiakou, sur le site de Yanqing, la visibilité n'était pas bonne non plus entre fortes chutes de neige et brouillard épais, mais la première manche du slalom géant a quand même eu lieu.
Le Suisse Marco Odermatt a signé le meilleur chrono, mais Mathieu Faivre, champion du monde en titre de la spécialité, et Thibaut Favrot sont bien placés, respectivement 3e à 8/100e et 5e à 19/100e.
Cela devrait être plus compliqué pour Alexis Pinturault, 11e à 1 sec 06/100e, diminué par une blessure à une épaule après sa chute dans le slalom du combiné. Réponse avec la seconde manche prévue à 13h45 locales, si les conditions et la neige le permettent...
Les Bleus du ski de fond ont eux pris l'habitude de briller dans le relais 4x10 km (15h00 locales) comme en atteste leur médaille de bronze de 2014 et 2018, mais face aux Russes, Norvégiens, Finlandais ou Suédois, la tâche de Richard Jouve, Hugo Lapalus, Clément Parisse et Maurice Manificat s'annonce compliquée.