>>La France compte 66,3 millions d'habitants
>>ONU : la population mondiale devrait atteindre 9,6 milliards en 2050
L'Institut national de la statistique et des études économiques a étudié le nombre moyen d'enfants que les femmes ont mis au monde au cours de leur vie féconde, soit entre 15 et 50 ans.
Cette "descendance finale" a été la plus élevée pour les femmes nées en 1928, avec en moyenne 2,7 enfants. Ces dernières ont vécu l'essentiel de leur vie féconde durant le baby-boom, puisqu'elles avaient 18 ans à son début en 1946, et 37 ans à sa fin en 1964.
Les femmes nées entre 1947 et 1963 ont eu en moyenne 2,1 enfants, une fécondité stable, selon l'Insee. |
Les femmes nées après 1928 ont eu moins d'enfants, jusqu'à 2,1 enfants pour la génération née en 1947, nombre resté stable pour les générations suivantes. Les femmes nées en 1963 (qui ont eu 50 ans en 2013) ont eu en moyenne 2,07 enfants.
La tendance est globalement identique pour les hommes à celle observée pour les femmes, avec un décalage entre les générations féminines et masculines, dû principalement aux écarts d'âge entre conjoints.
L'observation du début de la fécondité des générations suivantes laisse penser qu'elle diminuera à 2 enfants par femme pour les générations 1964 à 1973, avant de remonter, prévoit l'Insee.
Si la hausse des taux de fécondité aux âges élevés se poursuit au même rythme qu'au cours des dix dernières années, les femmes nées en 1973 auront 2 enfants en moyenne et celles nées en 1979 en auront 2,09, pronostique cette étude.
Entre les générations nées en 1913 et 1946, l'âge auquel les femmes ont donné naissance à leurs enfants (tous rangs confondus) a baissé, passant de 28,7 ans à 26 ans. Puis, après la fin du baby boom, elles ont mis au monde moins d'enfants, ce qui a mécaniquement diminué l'âge moyen à l'accouchement de ces générations.
À partir des années 70, le comportement de fécondité a changé, avec le recul de l'âge des mères au premier enfant. Ainsi, à partir de la génération 1947, l'âge moyen à l'arrivée des enfants a crû régulièrement. Il était de 28,3 ans pour les femmes nées en 1963.
La fécondité des hommes est moins concentrée sur certains âges que celle des femmes. Comme pour les femmes, en revanche, le poids de la paternité tardive dans la descendance a baissé avec la diminution de la fréquence des familles très nombreuses, avant d'augmenter avec le recul de l'âge auquel ils sont devenus pères.
La part de la descendance constituée après 34 ans est passée de 26% pour les hommes nés en 1922 à 18% pour ceux nés en 1938, puis est remontée à 22% pour la génération 1953.