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Facebook avait annoncé avoir, dans le cas français, supprimé 84 comptes, six pages, neuf groupes ainsi que 16 comptes Instagram, filiale de Facebook. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les réseaux visaient des pays du Nord de l'Afrique et du Proche-Orient, notamment le Tchad. Au sein de chacun d'eux, les participants usaient de faux profils, ce qui a conduit mardi 15 décembre Facebook à agir. Ces comptes donnaient parfois la parole à de faux habitants de ces pays. Ils publiaient en français et en arabe des informations sur des événements actuels évoquant notamment "la politique de la France en Afrique francophone, la situation sécuritaire dans divers pays africains, des allégations sur de possibles ingérences de la Russie dans les élections en République centrafricaine, et des commentaires favorables à l'armée française", avait notamment précisé Facebook.
"Le gouvernement condamne ces tentatives de manipulations des opinions publiques africaines ou de discrédit des pays souverains", a affirmé Cherif Mahamat Zene, porte-parole du gouvernement tchadien dans un communiqué. Il "saisit les autorités compétentes à l'effet d'ouvrir une information judiciaire contre X et exprime la disponibilité de l'Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique (ANSICE) à collaborer avec Facebook pour déjouer ces opérations attentatoires aux intérêts de plusieurs pays".
Le gouvernement "invite tous les pays africains victimes de ces agissements de manipulation à envisager la mise en place d'un cadre conjoint de coordination d'actions et d'efforts, ainsi que d'échange d'informations pour mieux se prémunir contre toutes nouvelles formes d'atteintes à leurs intérêts par le biais de réseaux sociaux".
"Nous ne sommes pas étonnés par les conclusions" publiées par Facebook, mais "sans être à ce stade en mesure d'attribuer d'éventuelles responsabilités", avait réagi mercredi 16 décembre dans une déclaration le ministère français des Armées. La Russie n'a pour sa part pas fait de commentaire. Facebook avait annoncé avoir, dans le cas français, supprimé 84 comptes, six pages, neuf groupes ainsi que 16 comptes Instagram, filiale de Facebook.
AFP/VNA/CVN