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Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) vainqueur du GP de Styrie, à Spielberg, le 27 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En Autriche, le Néerlandais est chez lui: Verstappen a gagné pour la troisième fois sur le Red Bull Ring après 2018 et 2019. Parti de la pole position, il a gagné le 14e Grand Prix de sa carrière, à 23 ans.
Ni son poursuivant au championnat Lewis Hamilton (Mercedes), ni son équipier dans l'écurie allemande Valtteri Bottas, qui complètent le podium, n'ont pu le rattraper.
Pourront-ils freiner son envol au championnat ? Au tiers de la saison (8 courses sur 23 prévues), le duel au sommet tourne en tout cas en faveur de Verstappen (156 pts), qui compte désormais 18 longueurs d'avance sur Hamilton (138 pts). Le Néerlandais vise sa première couronne mondiale.
Sergio Pérez (Red Bull) et Lando Norris (McLaren) ont pris les 4e et 5e places de ce GP de Styrie, ajouté en cours de saison à un calendrier chamboulé par la pandémie. La Formule 1 reste sur le Red Bull Ring la semaine prochaine, avec le Grand Prix d'Autriche.
Changement d'ère ?
Devant des tribunes partiellement remplies (en raison des restrictions liées à la situation sanitaire) mais totalement acquises à sa cause sur le circuit de son écurie, Verstappen a gagné sa 4e victoire cette saison.
"Incroyable, la voiture était en feu aujourd'hui !", a crié de joie Verstappen, encore dans sa monoplace, avant de monter sur le podium et de saluer la foule.
Est-ce sa victoire la plus nette cette année ? "En regardant l'écart au final, oui (35,7 secondes). Mais surtout, l'équilibre global de la voiture était le meilleur pour l'instant", s'est félicité Verstappen.
Vainqueur en France la semaine dernière, il enchaîne pour la première fois deux succès d'affilée. Et il permet à Red Bull d'enchaîner quatre victoires consécutives, pour la première fois depuis 2013, année de son dernier doublé pilote-constructeur au championnat du monde.
Résultat, Red Bull (252 pts) domine logiquement Mercedes (212) chez les constructeurs.
Dans une dynamique diamétralement opposée à Red Bull, Mercedes vient de terminer quatre Grands Prix d'affilée sans victoire pour la première fois depuis 2013. Car depuis 2014 et le début de l'ère hybride, Mercedes a glané tous les titres mondiaux en dominant outrageusement.
"Impossible de rivaliser"
Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) lors du GP de Styrie, à Spielberg, le 27 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'était impossible de rivaliser, ils ont été beaucoup plus rapides (...) et ils le sont depuis deux ou trois courses", a réagi Hamilton en conférence de presse, après avoir laissé échapper un rictus révélateur de son impuissance en piste.
Au chapitre des révolutions, il faut remonter à 2016 pour retrouver trace d'une telle série noire lors d'une même saison pour Hamilton - il avait alors échoué cinq courses d'affilée à décrocher une victoire. Or, en 2016 le septuple champion du monde avait été battu par son équipier Nico Rosberg. Seule année non remportée par le Britannique depuis 2014.
Pourtant, selon le patron de l'écurie Toto Wolff, Mercedes ne compte pas apporter d'évolution majeure à sa monoplace cette saison, préférant se focaliser sur celle de 2022 avec l'arrivée d'une toute nouvelle réglementation.
Selon l'Autrichien, Red Bull - "qui jouait dans une ligue à part" dimanche 27 juin - devra également bientôt se tourner vers l'an prochain, "sinon ce serait dangereux" en vue de l'objectif de titre mondial.
"Cela étant dit, la lutte est toujours en cours (...), cela ne signifie pas que nous n'avons plus d'armes dans notre arsenal", a-t-il prévenu.
Derrière, les Ferrari de Carlos Sainz et Charles Leclerc ont pris les 6e et 7e places, se rassurant après un Grand Prix sans point en France. Lance Stroll (Aston Martin), Fernando Alonso (Alpine) et Yuki Tsunoda (AlphaTauri) complètent le top 10.
Pour les Français en revanche, c'est un dimanche à oublier. Pierre Gasly (AlphaTauri) n'a pas pu finir le premier tour, la faute à un accrochage dès le premier virage avec Leclerc. Quant à Esteban Ocon (Alpine), parti d'une lointaine 17e place, il n'a pas fait mieux que 14e.
AFP/VNA/CVN