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Le pilote danois de l'écurie Haas Kevin Magnussen, meilleur temps des qualifications du Grand Prix du Brésil, à Sao Paulo, vendredi 11 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je ne sais pas quoi dire, l'équipe m'a mis dans une position parfaite (...) nous sommes en pole, c'est incroyable !", a réagi le Danois, qui signe la première pole position de sa carrière.
Il offre également à l'écurie américaine Haas, arrivée en 2016 en catégorie reine, la première pole de son histoire.
Magnussen, revenu en F1 en début de saison pour remplacer le Russe Nikita Mazepin, s'élancera devant le Néerlandais Max Verstappen, déjà assuré du titre de champion du monde des pilotes cette saison, pour la dernière course sprint de l'année.
"Nous avons couru dans des conditions assez délicates aujourd'hui, j'ai bloqué mes roues dans le virage 8, ce qui m'a coûté la pole", a expliqué le Néerlandais.
De son côté, le Scandinave de 30 ans a eu un sacré coup de chance sur le tracé brésilien: sorti au bon moment des stands et meilleur chrono peu après le début de la dernière séance des qualifications, il a bénéficié d'une interruption de celle-ci à cause d'une sortie de piste du Britannique George Russell.
Le temps de sécuriser le tracé avant que les monoplaces ne le reprennent, la pluie s'est intensifiée, ne permettant pas aux pilotes d'améliorer leur chrono.
Leclerc et Pérez, grands perdants
Russell (Mercedes), alors 3e temps avant sa sortie de piste, partira de cette place, devant son compatriote Lando Norris (McLaren), 4e.
L'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari), 5e, devance le Français Esteban Ocon, 6e.
Rien n'est toutefois encore joué pour savoir qui s'élancera en tête du Grand Prix dimanche 13 novembre, une place déterminée lors de la course sprint qualificative, samedi 12 novembre à 16h30 locales (19h30 GMT).
Le pilote espagnol Carlos Sainz (Ferrari), lors des qualifications du Grand Prix du Brésil, à Sao Paulo, le 11 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais même s'il remportait le sprint, Carlos Sainz ne partira pas en tête du Grand Prix, car il a appris plus tôt dans la journée qu'il serait pénalisé de cinq places sur la grille de départ dimanche en raison du nouveau changement de son moteur à combustion interne, au-delà du quota autorisé.
Loin derrière, le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull) et le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), partiront respectivement 9e et 10e, derrière Lewis Hamilton, 8e.
Séparés seulement de cinq points au championnat, les deux pilotes sont à la lutte pour la place de dauphin de Verstappen, assuré de son deuxième titre mondial. Pérez compte 280 points et Leclerc 275.
Leclerc a notamment été victime d'un mauvais choix de pneus à l'entame de la Q3, ne permettant pas de rivaliser sur la piste.
Dernière course sprint
Le GP du Brésil, dont le départ sera donné dimanche à 15h00 locales (18h00 GMT), est la dernière des trois courses de la saison à proposer une course sprint le samedi 12 novembre, un format inauguré la saison dernière et déjà utilisé cette année lors des Grand Prix d'Emilie-Romagne et d’Autriche.
Le but de ces courses est d'offrir du spectacle sur trois jours avec des qualifications "normales", c'est-à-dire contre la montre le vendredi 11 novembre, qui définissent l'ordre de départ d'une course de 100km le samedi, qui elle-même définit la grille de départ du GP le dimanche.
Les sprints offrent également au championnat, des points supplémentaires aux huit premiers : de huit pour le premier à un pour le 8e.
Quant à la pole position officielle - celle qui comptera pour les statistiques de la Formule 1 - elle est attribuée au pilote le plus rapide des qualifications le vendredi 11 novembre... Magnussen donc.
Le Grand Prix du Brésil est également l'occasion pour la Scuderia de rendre hommage à Mauro Forghieri, l'un des plus grands ingénieurs de l'écurie italienne, décédé début novembre à l'âge de 87 ans.
Les F1-75 de Leclerc et Sainz arborent durant le week-end l'autocollant "Ciao Furia", le surnom de celui qui a été directeur technique de Ferrari pendant plus de vingt ans - jusqu'au milieu des années 1980.
Au total, Ferrari a remporté sept championnats du monde chez les constructeurs et quatre chez les pilotes sous l'ère Forghieri.
AFP/VNA/CVN