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Le pilote britannique de McLaren, Lando Norris, lors des essais du Grand Prix de Chine à Shanghai, le 19 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Sur le tracé de Shanghai (Chine), rendu très glissant par la pluie tombée sur le nouveau revêtement de la piste, le pilote McLaren a pris le meilleur sur la Mercedes de son compatriote Lewis Hamilton, qui partira deuxième de la course sprint dont le départ sera donné samedi 20 avril à 05h00 (heure de Paris, GMT+2).
"Il a fallu prendre beaucoup de risques", a assuré Norris à l'arrivée. "On n'avait droit qu'à trois tours et les deux premiers, je les ai interrompus, donc c'était tout ou rien", a-t-il aussi expliqué.
Devant des tribunes au public clairsemé pour le retour de l'épreuve chinoise après cinq ans d'absence en raison de la pandémie de COVID-19, le poleman a d'ailleurs vu son dernier chrono lui assurant la pole annulé... avant d'être rétabli en toute fin de séance, aux dépens d'Hamilton à qui la pole semblait promise.
La deuxième ligne reviendra samedi 20 avril au double champion du monde espagnol Fernando Alonso (Aston Martin), qui s'élancera devant un autre champion, Max Verstappen (Red Bull).
"Comme conduire sur de la glace"
Le Néerlandais, actuellement leader au championnat grâce à ses trois victoires en quatre GP, a vu deux de ses chronos annulés pour avoir dépassé les limites de la piste. Comme plusieurs de ses concurrents, "Mad Max" s'est fait quelques frayeurs sous la pluie.
Le pilote britannique de McLaren, Lando Norris, premier des qualifications pour la course sprint du Grand Prix de Chine, le 19 avril à Shanghai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'était incroyablement glissant et j'ai eu beaucoup de mal à faire monter les pneus en température", a réagi le triple champion en titre. "C'était comme conduire sur de la glace, nous méritions donc notre place (...) par contre sur le sec, la voiture était assez bonne". Le reste du week-end devrait se dérouler sur piste sèche selon les dernières prévisions météo.
Derrière le quatuor, suit l'Espagnol Carlos Sainz, 5e, qui a de nouveau fait mieux que son coéquipier chez Ferrari Charles Leclerc, 7e.
Le Monégasque s'est également fait peur à l'entame de la SQ3, la dernière partie des qualifications où se joue la pole, lorsqu'il est venu toucher le mur après être sorti de la piste.
S'il a pu repartir, "cela a compromis notre qualification mais nous n'aurions pas pu faire beaucoup plus", a-t-il reconnu.
Il partira devant l'Australien Oscar Piastri (McLaren), 8e tandis que l'autre Red Bull, du Mexicain Sergio Pérez, 6e, s'intercalera entre le deux SF-24.
Feux de pelouse
Acclamé par le public, le local de l'épreuve Zhou Guanyu partira 10e au volant de sa Sauber. Le natif de Shanghai, arrivé dans l'élite en 2022, est le premier Chinois de l'histoire à concourir en Formule 1 en Chine.
Comme lors que la seule séance d'essais disputée plus tôt dans la journée, la fin de la première partie des qualifications (SQ1) a été perturbée par un départ de feu sur la pelouse aux abords du circuit.
Le temps d'éteindre le sinistre - visiblement provoqué par les étincelles provenant des monoplaces -, les pilotes ont repris la piste pour la suite des qualifications.
Seuls les cinq derniers de cette SQ1 sont restés au garage parmi lequel les deux Williams du Thaïlandais Alexander Albon et de l'Américian Logan Sargeant - et le deux Alpine des Français Pierre Gasly et Esteban Ocon, qui partiront respectivement des 16e et 17e positions.
Le GP de Chine est la première des six manches de l'année à proposer un format sprint, qui modifie le déroulement du week-end.
Ainsi, les pilotes n'effectuent qu'une séance d'essais libres le vendredi avant les qualifications qui déterminent la grille de la course sprint courue le lendemain. Après cette course, les pilotes disputeront les qualifications "classiques", qui détermineront la grille de départ du GP du dimanche.
AFP/VNA/CVN