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Le pilote Mercedes, Lewis Hamilton, quitte sa loge pour les essais de pré-saison sur le circuit de Montmelo, le 25 février 2022. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il a sorti les griffes : ce ne sont que des essais bien sûr avant le début de saison le 20 mars à Bahreïn, mais le septuple champion du monde comptait bien marquer le coup. Dans les dernières minutes de trois jours studieux en Catalogne, Hamilton a pris la meilleure marque.
Pendant trois jours, avec des destins variables, les écuries ont pu étrenner les toutes nouvelles monoplaces à l'aérodynamisme modifié en 2022, saison d'un profond changement de règlement censé réduire les écarts de performances entre équipes.
Mais pour le moment, force est de constater qu'on retrouve les mêmes à l'avant, les favoris Mercedes et Red Bull, qui ont fait la pluie et le beau temps en 2021.
Mercredi et jeudi 23 et 24 février, McLaren et Ferrari s'étaient montré aux devants, confirmant leurs positions d'outsiders et promettant des jours meilleurs pour les fans anglais et tifosi italiens après des années de disette.
Vendredi 25 février, alors que nombre d'écuries, la française Alpine notamment, connaissaient des problèmes de fiabilité, Mercedes a pris les commandes.
D'abord avec sa nouvelle recrue George Russell, remplaçant de Valtteri Bottas contraint de partir chez Alfa Romeo. Ensuite et enfin avec le vice-champion 2021, qui en 1:19.138 asseyait son autorité.
Toutefois, plus que le chrono, l'important est d'enchaîner les kilomètres avec les nouvelles voitures et les nouveaux pneus - au diamètre plus grand d'une douzaine de centimètres.
Les écuries et pilotes auront encore trois jours de tests à Bahreïn (10-12 mars) pour appréhender les nouveaux changements.
Et notamment comprendre le phénomène de "marsouinage", qui voit les monoplaces rebondir de haut en bas en ligne droite, en raison du nouvel effet de sol, ou de succion, qui plaque la monoplace au bitume.
Problèmes mécaniques à la pelle
Lewis Hamilton au volant de sa Mercedes W13 lors des essais de pré-saison de Montmelo, le 25 février 2022. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Outre Mercedes et Red Bull, Ferrari (Charles Leclerc et Carlos Sainz) et McLaren (Daniel Ricciardo et Lando Norris), Williams a aussi réussi sa mission en multipliant les boucles vendredi 25 février, surtout avec sa recrue Alex Albon (88).
La moisson est mitigée en revanche pour Aston Martin, malgré le 3e temps de Sebastian Vettel, avec une session stoppée prématurément à cause d'une fuite d'huile. Son équipier Lance Stroll n'a pas pu courir l'après-midi.
Yuki Tsunoda (AlphaTauri), Esteban Ocon (Alpine) et Mick Schumacher (Haas) n'ont pas non plus vu la piste de l'après-midi en raison de problèmes mécaniques essuyés plus tôt par leurs équipiers Pierre Gasly, Fernando Alonso et Nikita Mazepin.
Pour Alpine, l'Espagnol Alonso n'a bouclé que 12 tours avant d'arrêter sa monoplace au moteur fumant à cause d'un problème hydraulique.
Haas, à la journée stoppée après neuf petits tours à cause d'une fuite d'huile, la piste n'était presque un détail. L'équipe américaine, dont le sponsor principal est le groupe russe Uralkali, est en plein tourment en raison de l'invasion russe en Ukraine.
L'écurie américaine, dont la livrée présente normalement les couleurs russes de son sponsor titre, arborait une monoplace blanche unie. Son directeur Guenther Steiner a expliqué que l'équipe décidera rapidement de l'avenir à long terme du partenariat avec Uralkali.
Un contrat en suspens, tout comme la carrière en F1 du pilote russe Nikita Mazepin, arrivé en 2021 avec le soutien financier de son père milliardaire, Dmitry Mazepin, directeur non-exécutif d'Uralkali.
"Je ne contrôle pas grand chose de ce qui se dit et se passe", a notamment expliqué sur ses réseaux sociaux le pilote de 22 ans.