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Le Britannique Lewis Hamilton à l'issue des qualifications au GP du Japon, à Suzuka, le 6 octobre. |
Il égalerait alors l'Argentin, devenu quintuple champion du monde dans les années 1950. Seul l'Allemand Michael Schumacher a fait mieux, avec sept titres conquis entre 1994 et 2004. À quatre épreuves de la fin de saison, le Britannique de Mercedes affiche une avance de 67 points au classement des pilotes. Sauf improbable série de revers, la question n'est plus de savoir s'il sera titré mais quand. Si Hamilton portait cette avance à 75 longueurs ce week-end, Vettel pourrait certes le rattraper en nombre de points s'il gagnait les trois dernières courses mais pas en nombre de victoires (neuf contre cinq actuellement), ce qui assurerait la couronne à l'Anglais.
Entre autres scénarios, un succès sur le circuit des Amériques consacrerait le pilote Mercedes si l'Allemand de Ferrari ne faisait pas mieux que troisième. Or Hamilton a remporté cinq des six GP disputés à Austin depuis 2012 et six des sept courses précédentes cette saison, les deux dernières devant son coéquipier finlandais Valtteri Bottas. Son dauphin n'a lui pas terminé plus haut que troisième lors des quatre précédents GP. "Les dernières courses ont été très faciles pour Mercedes", a d'ailleurs reconnu Vettel après la manche japonaise le 7 octobre. "On verra ce qui peut se passer, nous faisons au mieux mais il faudrait que quelque chose leur arrive" pour les priver des lauriers. Chez les pilotes mais aussi chez les constructeurs, classement auquel les Flèches d'argent pointent 78 longueurs devant la Scuderia.
Pression
S'il se défend d'avoir été sensible à la pression, l'Allemand a multiplié les erreurs dernièrement, à l'image de ses deux ratés en qualifications à Suzuka puis de son accrochage en course avec le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), sur lequel il tentait un dépassement trop ambitieux.
Il n'a pas non plus été aidé par les errances stratégiques de son écurie et la perte de performance subite et inexpliquée des Ferrari depuis le GP de Singapour mi-septembre. En face, les Flèches d'argent n'ont cessé de progresser et relégué sans ambiguïté un Bottas à la forme retrouvée au rôle de No2, prêt à céder la victoire à Hamilton pour lui assurer la couronne mondiale. Tout de même, leur patron Toto Wolff joue comme toujours la carte de la prudence et de l'humilité.
"Bien que nous ne disposions pas de la voiture la plus rapide en abordant l'été, les performances ont tourné en notre faveur récemment", constate-t-il. "Ceci dit, c'est plus serré que ne l'ont montré les dernières courses." "Tout le monde dans l'équipe sait qu'il ne faut rien tenir pour acquis", clame l'Autrichien. "Nous allons donc être plus diligents que jamais, garder la tête basse et travailler dur pour obtenir un bon résultat." Verstappen, qui finit la saison très fort (avec deux podiums et une remontée remarquée de la 19e à la 5e place lors des trois dernières courses), et une météo pluvieuse vendredi 19 octobre et samedi 20 octobre, alliée indéfectible d'Hamilton cette saison, pourraient faire office d'arbitres ce week-end.
AFP/VNA/CVN