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Un nouvel avion de chasse F-35A à son arrivée sur la base aérienne japonaise de Misawa, le 26 janvier 2018. |
Le ministre nippon de la Défense, Takeshi Iwaya, a annoncé mardi 4 juin à la presse qu'il était mis fin aux efforts de recherche mais que l'enquête sur les causes de l'accident se poursuivait, ajoutant que les vols de cet appareil dernier cri ne reprendraient pas pour le moment. Le ministère a par ailleurs averti qu'il continuerait de surveiller une large zone à l'aide de caméras sous-marines "afin de protéger des secrets militaires".
Les radars avaient perdu la trace de l'appareil japonais le 9 avril au-dessus du Pacifique alors qu'il participait à une mission d'entraînement avec trois autres avions à quelque 135 kilomètres à l'est de la base de Misawa (Nord-Est du Japon). Il s'agit du premier cas de chute d'un F-35A, selon les Forces d'autodéfense du Japon.
Les experts ont souligné que Japonais et Américains s'activaient dans la crainte que des morceaux de l'appareil ne soient récupérés par la Chine ou la Russie. "Le F-35A contient un nombre significatif de secrets qui nécessitent d'être protégés", avait dit à la presse en avril le ministre. Le Japon déploie des F-35A d'une valeur unitaire de 10 milliards de yens (80 millions d'euros) pour remplacer ses F-4 vieillissants. Cet avion chasseur accidenté était un des 13 de ce type qui équipe la base de Misawa, selon un responsable de la défense. Il a été assemblé sous licence par le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI).
Les 12 autres F-35A acquis par les Forces d'autodéfense sont provisoirement immobilisés. Face notamment à la modernisation rapide de l'armée chinoise, le Japon a décidé d'en acquérir 105 au cours de la prochaine décennie ainsi que 42 autres avions de type similaire, le plus probablement la version F35-B.
AFP/VNA/CVN