>>Une équipe resposable du gouvernement sud-coréen pour aider les autorités hongroises
>>Trois morts et 16 disparus dans un naufrage sur le Danube
Experts hongrois et sud-coréens lors des opérations de recherche des survivants sur le Danube à Budapest, le 1er juin. |
Le bateau La sirène a chaviré et coulé mercredi soir 28 mai, quelques secondes après avoir été percuté par le Sigyn de la compagnie Viking, au cœur de Budapest. Ce drame a fait sept morts et 21 disparus. Seuls sept touristes ont réchappé au drame.
Le capitaine du Sigyn, un Ukrainien de 64 ans, a été inculpé samedi 1er juin, a-t-on appris auprès du parquet qui n'a pas précisé la nature des charges à son encontre.
Il avait été placé en garde à vue jeudi soir 31 mai, vingt-quatre heures après le drame, et l'enquête avait été ouverte pour "négligence criminelle sur une voie navigable publique".
Le tribunal a décidé d'accorder une remise en liberté sous caution au capitaine, selon son avocat Me Balazs Toth, mais le parquet a fait appel entraînant son maintien en détention.
"Il se sent toujours dévasté par le nombre de victimes et demande constamment qu'on transmette des condoléances à leurs proches", selon Me Toth.
"Mon client (...) insiste sur le fait qu'il n'a pas commis d'erreurs", a déclaré son autre avocat, Me Gabor Elo, à des journalistes après l'audience.
Les enquêteurs cherchent à comprendre les circonstances dans lesquelles le navire de croisière de 135 mètres a percuté l'embarcation de 26 mètres, qui effectuait une excursion fluviale et dans laquelle se trouvaient 33 passagers sud-coréens - 22 femmes, 10 hommes et une fillette de six ans - et deux membres hongrois d'équipage qui comptent parmi les disparus.
La compagnie Viking, fondée par le Norvégien Torstein Hagen en 1997 et dont le siège se situe à Bâle en Suisse, est l'un des leaders mondiaux de la croisière fluviale.
AFP/VNA/CVN