>>Nouveau pas pour développer le modèle de rizicrevetticulture bio dans le Sud
>>Un début d'année plein de promesses pour les exportations agricoles
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| Récolte de riz à Dông Nai (Sud) pour l'exportation vers l'Union européenne. |
| Photo : VNA/CVN |
Les commandes de riz depuis la Chine, les Philippines, la Malaisie, les États-Unis, l'Afrique, et la République de Corée repartent fortement à la hausse. Par ailleurs, les exportations de riz vers l'Union européenne (UE) devraient fortement augmenter cette année grâce à l'accord de libre-échange Vietnam - Union européenne (EVFTA en abréviations anglaises), autant d’opportunités que les entreprises exportatrices devraient saisir.
La plupart des pays se sont pleinement ouverts aux activités de libre-échange, augmentant leurs importations pour assurer la consommation ainsi que les réserves nationales. Les données du département américain de l’Agriculture (USDA) montrent que d'ici mi-2022, le plus grand marché du monde, la Chine, stockera jusqu'à 60% du riz. Par conséquent, 2022 devrait être une année de nombreuses opportunités pour les exportations de riz vietnamien.
Pham Thai Binh, directeur général de la Compagnie par actions d'agriculture high-tech Trung An, a déclaré qu’après le Têt (Nouvel An lunaire), la société avait déjà exporté des marchandises vers cinq pays. Elle exporte notamment du riz parfumé de haute qualité à un prix compris entre 600 à 1.000 USD la tonne.
En plus des marchés traditionnels, le riz parfumé et le riz de haute qualité du Vietnam ces dernières années ont également pénétré et progressivement dominé les marchés haut de gamme tels que les États-Unis, le Japon, la République de Corée, l'UE... Sur le marché de l'UE par exemple, les exportations de riz parfumé du Vietnam a augmenté en 2021 de 9,3% en volume et de 28,4% en valeur par rapport à l'année précédente. Le service de l'import-export (ministère de l'Industrie et du Commerce) a déclaré qu'en 2022, les exportations de riz du Vietnam vers l'UE devraient augmenter fortement. Ces dernières années, la qualité du riz aromatique vietnamien s’est largement améliorée, répondant davantage aux goûts des consommateurs européens.
Grâce à l'accord de libre-échange entre le Vietnam - Union européenne, le riz vietnamien dispose d'un énorme avantage concurrentiel par rapport aux principaux concurrents qui n'ont pas encore signé de l'accord de libre-échange avec l'Union européenne tels que la Thaïlande et la Chine.
D'énormes investissements
De grands producteurs et exportateurs comme Lôc Troi, Tân Long ou Trung An ont déjà obtenu des commandes importantes de la part de leurs partenaires.
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| Emballage de riz à Vinh Long (Sud). |
| Photo : VNA/CVN |
Le groupe Lôc Troi a par exemple récemment signé un contrat d’exportation de 2 millions de tonnes de riz avec ses partenaires. Nguyên Duy Thuân, directeur général du groupe, a déclaré que l’entreprise aidait à développer une chaine de valeur intégrée, permettant aux agriculteurs de s’assurer des débouchés.
Dans le futur proche, elle fera don de semences aux agriculteurs et les guidera dans la production en réduisant les engrais chimiques, ce qui permettra une augmentation substantielle des bénéfices et une protection de l'environnement.
"Nous ne produisons que sur commande. Environ deux semaines avant la récolte, nous vérifierons la qualité", a informé M. Thuân. Les nouveaux plans d'affaires de ce groupe ont été financés par un groupe de banques nationales et étrangères avec un capital de 12.000 milliards de dôngs.
La société par actions de Tân Long a de son côté signé un accord de coopération pour construire des zones dédiées à la production de riz de haute qualité dans les provinces d'An Giang et Kiên Giang d'une superficie de 60.000 ha. Selon l'accord, cette société travaillera avec les localités pour se concentrer sur la construction de zones de matériel rizicole durable. Selon la feuille de route pour 2022, une nouvelle surface cultivable de 10.000 ha est en préparation, qui augmentera d’année en année pour créer une véritable chaine de valeur liée au
Selon le vice-ministre Trân Thanh Nam, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural pilote également l’édification d'une zone de matières premières de 50.000 hectares de riz à An Giang et Kiên Giang pour répondre aux commandes d'exportation. Ce sont les localités avec la première production de riz du pays avec plus de 4 millions de tonnes. Le fait que les entreprises se démarquent pour organiser la coopération de production et les produits de sortie aidera les agriculteurs à réduire les risques.
Diêu Thuy/CVN