Euro Espoirs : la France frappe fort d'entrée

La France s'est imposée 2-1 face à l'Italie lors de son premier match de l'Euro Espoirs 2023, jeudi 22 juin à Cluj en Roumanie, lançant ainsi parfaitement un tournoi où elle nourrit de grandes ambitions.

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Arnaud Kalimuendo (centre) a ouvert la marque pour la France contre l'Italie à l'Euro Espoirs, le 22 juin à Cluj (Roumanie).
Photo : AFP/VNA/CVN

Les Français, plutôt dominateurs, peuvent toutefois remercier l'absence de la VAR lors de la compétition alors que la vidéo aurait probablement validé un but italien en toute fin de rencontre.

Dans les arrêts de jeu, alors que l'Italie poussait fortement pour égaliser, son ailier Raoul Bellanova a placé une tête, repoussée par Castello Lukeba probablement de la main et qui avait également franchi la ligne de façon quasi certaine.

Mais Allard Lindhout, l'arbitre néerlandais de la rencontre, n'a pas validé le but et n'a pas pu vérifier sa décision. La France remporte donc le premier choc de cet Euro et s'offre l'un des favoris de la compétition.

Respectant la volonté de leur sélectionneur, Sylvain Ripoll, les Bleuets ont pris le contrôle du ballon et frappé les premiers. Dès la 22e minute, le Rennais Arnaud Kalimuendo, qui sort d'une saison mitigée avec son club, a ouvert le score d'une superbe talonnade, trompant le défenseur italien à ses basques et le gardien adverse Marco Carnesecchi.

Face à la force collective française, illustrée par une action 100% formation lyonnaise (26e), l'Italie a procédé en contres et s'en est remise aux coups de pied arrêtés millimétrés de son capitaine et maitre à jouer Sandro Tonali.

Excellent Chevalier

À la demi-heure de jeu, le milieu milanais a tiré lui-même un coup franc qu'il venait de provoquer après une faute de Kouadio Koné et a placé le ballon sur la tête de Pietro Pellegri, dominant Niels Nkounkou et Pierre Kalulu. "Il faut aussi se rendre compte que cinq ou six joueurs italiens culminaient à plus d'1,90 m, ce qui aide beaucoup dans ces situations", a tenu à expliquer Sylvain Ripoll après la rencontre.

Le Français Bradley Barcola (gauche) poursuivi par l'Italien Destiny Udogie, le 22 juin à Cluj.
Photo : AFP/VNA/CVN

Et la France a repris sa marche en avant en seconde période, grâce aux raids solitaires de Khéphren Thuram notamment, usant physiquement la défense italienne.

C'est sur l'un de ces raids justement, mené cette fois par Amine Gouiri que Bradley Barcola, juste avant d'être remplacé, a chipé le ballon dans les pieds de Destiny Udogie. Dans la surface et seul face au gardien italien, l'attaquant lyonnais n'a eu aucun mal à redonner l'avantage aux siens (2-1, 62e).

Profitant d'une nouvelle baisse de régime française dans le dernier quart d'heure, les 'Azzurrini' se sont lancés à l'assaut du but français, mais se sont heurtés à un excellent Lucas Chevalier préféré à Illan Meslier, d'ordinaire titulaire.

"C'était une décision pas facile pour Illan qui est un cadre du groupe, quelqu’un de très important", a encore expliqué Ripoll. "Mais sur les dernières performances, sur la dynamique et les prestations abouties de Lucas avec le LOSC sur cette fin de saison, j'ai estimé que mon choix devait se porter sur lui".

Le gardien lillois, révélation de la saison, a donné raison à son entraîneur en effectuant un triple arrêt en tout fin de partie pour sécuriser la victoire française.

L'absence de VAR a fait le reste.

Lors de sa deuxième rencontre, la France affrontera la Norvège, battue plus tôt par la Suisse (2-1) dimanche 25 juin dans le second stade de Cluj (20h45).

AFP/VNA/CVN



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