Euro : Eriksen rassure, le Danemark tente d'aller de l'avant

Visage fatigué mais souriant : Christian Eriksen a voulu rassurer ses supporters en publiant un première photo depuis son lit d'hôpital, trois jours après avoir souffert d'un arrêt cardiaque en plein Danemark - Finlande, un match de l'Euro dont la reprise vaut à l'UEFA des critiques répétées.

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Une fresque murale en l'honneur de Christian Eriksen peinte le 14 juin à proximité du Rigshospitalet, où il est soigné, deux jours après son arrêt cardiaque en plein match.
Photo : AFP/VNA/CVN

Samedi 12 juin, vers la fin de la première période de la rencontre, Eriksen s'est effondré brutalement sur le terrain, les yeux révulsés.

Sauvé après un massage cardiaque, il a repris connaissance avant d'être transporté à l'hôpital, où il est encore soigné.

"Je vais bien malgré les circonstances", a-t-il écrit mardi 15 juin dans un message publié sur son compte Instagram.

"Je dois encore faire des examens à l'hôpital mais je me sens bien", a-t-il ajouté sous une photo le montrant souriant, un pouce en l'air, sur son lit d'hôpital.

Dimanche 13 juin, le médecin de la sélection Morten Boesen avait affirmé ne "pas avoir d'explication" pour le moment.

Depuis, la Fédération danoise de football (DBU) s'est montrée peu loquace sur l'état de santé de son milieu de terrain, indiquant qu'il était "stable", mais ignorant les questions sur ses perspective de revenir sur le terrain.

"Il doit subir différents examens et tant que nous n'avons pas les conclusions, nous ne pouvons pas faire de commentaires", a dit le porte-parole de la DBU, Jakob Hoyer, en conférence de presse.

Irremplaçable

Le sélectionneur a raconté qu'Eriksen avait regardé les dix dernières minutes de Danemark - Finlande depuis l'hôpital et était en contact quotidien avec l'équipe, ce qui rassérène les Rouge et Blanc à deux jours de leur duel contre la redoutable Belgique, N°1 mondial au classement FIFA.

"Nous pouvons nous concentrer de plus en plus sur le football et nous préparer pour le match", a assuré Kasper Hjulmand, avouant toutefois ne pas savoir si tous les joueurs seraient d'aplomb pour disputer la rencontre jeudi 17 juin à 18h00.

Après les points lâchés lors de la défaite surprise contre la Finlande, un mauvais résultat contre la Belgique menacerait grandement la suite de l'aventure danoise.

"Nous allons nous préparer autant que possible mais ça sera chargé en émotions. Il faudrait utiliser ces émotions pour le match et être prêts à nous battre", a-t-il déclaré.

Les joueurs du Danemark à l'entraînement sans leur coéquipier à Helsingor, au nord de Copenhague, le 15 juin.
Photo : AFP/VNA/CVN

Quand à savoir qui jouera à la place d'Eriksen, la question a été balayée par le sélectionneur.

"Personne ne peut remplacer Christian. Personne. Ce n'est pas possible. C'est le meilleur joueur sur le ballon (...) il est le coeur de l'équipe", a dit Hjulmand.

"Plus grand respect"

"Ensemble, nous ferons autre chose (...) et nous aurons une une équipe très forte sur le terrain", a-t-il promis, estimant qu'ils seraient "très durs à battre".

Mais si la sélection est constituée de "vrais guerriers", ils ont été soumis à une pression de la part de l'UEFA pour la reprise du match, a-t-il déploré.

"J'ai senti qu'on mettait la pression aux joueurs (...) et qu'on les plaçait face à un dilemme" : reprendre la rencontre dès le samedi 12 ou le dimanche 13 juin midi, a rappelé Hjulmand.

Lundi, le gardien Kasper Schmeichel avait regretté avoir été mis dans une position où "je pense que nous n'aurions pas dû être placés".
"Le seul véritable leadership aurait été de mettre les joueurs dans un bus et de les renvoyer
(au camp de base), puis on aurait regardé ce qui pouvait être fait", a dit le sélectionneur.

L'UEFA s'est défendue mardi, assurant dans une déclaration avoir "traité l'affaire avec le plus grand respect vis-à-vis de la situation sensible et des joueurs".

"Il n'a été décidé de ne reprendre le match qu'après que les deux équipes ont demandé à terminer le match le soir-même", a souligné l'instance du football européen.

L'UEFA a également souligné que ses statuts imposaient aux joueurs un repos de 48 heures entre les rencontres et a "catégoriquement nié qu'aucune des équipes n'ait été menacée d'un forfait".

AFP/VNA/CVN

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