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L'équipe de France, déjà victorieuse de l'Allemagne à l'Euro, le 6 septembre à Tallinn, a disposé du pays hôte en trois sets. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec cinq victoires en autant de rencontres dans le groupe D, les Bleus finissent ce premier tour invaincus, tout comme la Pologne, première du groupe A et qui se retrouve par la même occasion dans la même moitié de tableau que celle des Français.
Lundi 13 septembre à Ostrava en huitièmes de finale, les Français seront opposés à la République tchèque, qui avait sorti la France à ce stade de la compétition à l'Euro-2017 et qui évoluera avec le soutien de son public en Moravie-Silésie.
"Le bilan est hyper positif, le staff a bien géré sur la longueur. Avec cinq matches de poule, il faut savoir faire tourner. Le groupe est prêt physiquement. On a pu bosser et pas que sur le terrain, ce qui est important pour le reste de la compétition", a souligné l'attaquant-réceptionneur des Bleus Yacine Louati, entré en jeu pour les deuxième et troisième sets jeudi 9 septembre à la place d'Earvin Ngapeth.
Les Bleus ont fait respecter la logique dans ce premier tour, disputé dans la Saku Suurhall de Tallinn, bien garnie (3.900 spectateurs) pour cette dernière soirée balte. En cinq matches, ils n'ont cédé qu'une seule manche face à la puissance des Allemands. Mis à part ce petit accroc, les Bleus ont déroulé leur jeu, tout en décontraction, larges sourires sur les visages, leur marque de fabrique.
Moitié de tableau polonaise
Jeudi 9 septembre, en raison d'un long match disputé et remporté au tie-break par l'Allemagne contre la Slovaquie en première partie, les Français champions olympiques il y a un mois à Tokyo ont effectué une partie de leur échauffement en tribunes, pour ne pas perdre trop de temps pour le coup d'envoi.
L'impression de montée en puissance ressentie contre la Lettonie mercredi s'est confirmée jeudi contre l'Estonie, avec à nouveau un match complet. "On a une super dynamique de groupe, qui fait qu'on arrive à avoir beaucoup de sérénité sur le terrain. On est chanceux d'avoir ça et c'est aussi tout le fruit du travail qui a été fait avec Laurent (Tillie, l'ancien sélectionneur, ndlr). On arrive à bien s'en servir", a apprécié Louati.
La bande à Ngapeth (cinq points jeudi soir 9 septembre en une manches disputée) va désormais quitter les rives de la Baltique pour se rendre en Europe centrale, avec un premier arrêt en République tchèque à Ostrava pour les huitièmes et les quarts de finale.
Le second arrêt, si tout se passe bien, est prévu à Katowice en Pologne, à une bonne heure de route d'Ostrava, où ils pourraient bien en demi-finale recroiser la route de la Pologne, double championne du monde en titre (2014 et 2018) et terrassée 3 sets à 2 en quarts de finale des Jeux de Tokyo.
D'ici là, le chemin pour les deux sélections est encore toutefois long et semé d'embûches.