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Lieu où se passe une fusillade tôt le 26 mars dans une boîte de nuit bondée de Cincinnati, dans le Nord des États-Unis. |
"Les motivations n'ont pas encore été éclaircies mais il n'y a pas d'indication que ces faits soient liés au terrorisme", a écrit le chef adjoint de la police de Cincinnati, Paul Neudigate, sur Twitter.
La police de cette ville de l'Ohio avait plus tôt avancé qu'au moins deux tireurs étaient responsables de la fusillade, mais Paul Neudigate est plus tard revenu sur cette information, toujours sur le réseau social : "Seulement un tireur signalé pour l'instant, nous enquêtons toujours pour déterminer si d'autres sont impliqués", a-t-il écrit à l'aube (peu avant 10h30 GMT).
Des centaines de jeunes se trouvaient dans cette boîte de nuit, le Cameo, lorsque la fusillade a éclaté à 01h00 (05h00 GMT), selon la police de Cincinnati qui a recensé "15 victimes par balles (dont) une personne tuée".
Des circonstances qui ont immédiatement rappelé l'attaque sanglante revendiquée par l'État islamique contre une boîte de nuit gay d'Orlando, en Floride, qui avait fait 49 morts et une soixantaine de blessés le 12 juin 2016. Soit le pire attentat commis sur le sol américain depuis le 11 septembre.
Un Américain d'origine afghane, Omar Mateen, s'était introduit dans ce club très fréquenté, le Pulse, où il avait fait feu et pris des otages pendant plusieurs heures avant d'être abattu par les forces spéciales.
Dans la boîte de Cincinnati, ville de quelque 300.000 habitants, la foule s'est dispersée pendant la fusillade dans la nuit du 25 mars au 26 mars. Il n'y a pas encore eu d'arrestation, a précisé le sergent Eric Franz sur la chaîne ABC, décrivant une "scène de crime étendue et complexe". La police interrogeait les nombreux témoins, a-t-il ajouté.
"Nouvelle tragédie"
"Nous sommes au cœur d'une terrible situation qui a frappé la boîte de nuit avec de nombreuses victimes", a encore déclaré Paul Neudigate.
"La foule était jeune, et nous avons connu des incidents par le passé mais celui-ci est le pire, et de loin", a déclaré une autre responsable de la police, le capitaine Kimberly Williams.
Le maire de Cincinnati, John Cranley, devait se rendre sur les lieux dans la journée, a indiqué le gouverneur de l'Ohio, John Kasich, sur CNN.
"Nous ne devons pas spéculer mais il semble qu'il y ait eu un tireur, sans lien avec le terrorisme", a précisé le gouverneur, déplorant "une nouvelle terrible tragédie dans notre pays".
Les fusillades sont fréquentes aux États-Unis, où les armes individuelles, souvent achetées légalement, circulent largement. Le port d'armes est d'ailleurs protégé par la Constitution.
Le 6 janvier, les États-Unis avaient de nouveau été endeuillés par une fusillade survenue dans une foule paniquée quand un ancien soldat américain avait ouvert le feu à l'aéroport international de Fort Lauderdale en Floride, faisant cinq morts. En juin 2015, neuf paroissiens noirs avaient été massacrés dans une église de Caroline du Sud par Dylann Roof, un jeune Américain convaincu de la supériorité des Blancs.
En 2012, vingt enfants et six adultes étaient morts lors d'une fusillade dans l'école de Sandy Hook à Newtown, dans le Connecticut. Une tuerie qui avait bouleversé l'Amérique et provoqué un nouveau débat sur un contrôle plus strict des armes. Sans résultat.