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Des agents du FBI prennent position autour de la synagogue de Colleyville, au Texas, pendant une prise d'otages le 15 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un des otages a été libéré indemne samedi 15 janvier vers 17h00 (23h00 GMT), a annoncé la police locale. "Cet homme retrouvera sa famille dès que possible et n'a pas besoin de soins médicaux", a-t-elle précisé dans un communiqué.
Le président américain Joe Biden, qui passe le weekend dans son fief de Wilmington, dans le Delaware, "va continuer à recevoir des informations actualisées" et des membres de son équipe chargée de la sécurité nationale "sont en contact avec la direction des forces de l'ordre fédérales", a déclaré sa porte-parole Jen Psaki.
Sur Twitter, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a qualifié la situation de "tendue".
La chaîne ABC News, citant une source sur place, a rapporté avant la libération d'un premier otage dans l'après-midi que le suspect était armé, retenait quatre personnes dont un rabbin, et affirmait avoir placé des bombes à des emplacements inconnus.
La prise d'otages survient dans la synagogue de la congrégation Beth Israël à Colleyville, ville d'environ 23.000 habitants dans la banlieue de Dallas.
"Je vais mourir"
La voix d'un homme agité par moments pouvait être entendue sur la retransmission de l'office religieux en direct sur Facebook, consultée par l'AFP avant son interruption.
"Il y a quelque chose qui ne va pas avec l'Amérique", a notamment lancé cet homme.
"Je vais mourir", a-t-il aussi dit, demandant à plusieurs reprises à un interlocuteur non identifié que "sa soeur" lui soit passée au téléphone.
Des policiers prennent position devant la mosquée de Colleyville, au Texas, pendant une prise d'otages le 15 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le suspect, selon ABC News, affirme être le frère d'Aafia Siddiqui, une scientifique pakistanaise condamnée en 2010 par un tribunal fédéral de New York à 86 ans de prison pour avoir tenté de tirer sur des militaires américains alors qu'elle était détenue en Afghanistan. Il réclame sa libération, a rapporté la chaîne, citant un responsable proche du dossier sous couvert d'anonymat.
D'après la même source, elle est incarcérée à la base militaire de Carswell, non loin de Dallas.
Des experts ont toutefois souligné que le mot utilisé par l'homme en arabe était figuratif et signifiait "sœur" dans la foi islamique.
Patrouilles renforcées
La retransmission en direct, interrompue à 13h50 (19h50 GMT), ne montrait qu'un pupitre, les personnes à l'intérieur de la synagogue se trouvant hors cadre.
"Les négociateurs ont pris contact avec cette personne et travaillent afin d'obtenir un dénouement sûr", a indiqué à propos du preneur d'otages la sergente Dara Nelson, de la police de Colleyville, au journal The Dallas Morning News.
La police de Colleyville a indiqué évacué les habitants des alentours, et a demandé au public d'éviter la zone.
Le maire de Dallas, Eric Johnson, a lui fait savoir qu'il avait "déployé des patrouilles additionnelles auprès des synagogues et d'autres sites" dans la région.