>>La Fed se prépare à une réunion cruciale
À l'issue de deux jours de réunion, le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a décidé de maintenir le loyer de l'argent à son plus bas niveau (entre 0% à 0,25%) et de ne pas procéder au premier relèvement de ses taux d'intérêt en près de dix ans.
Cet attentisme tient en grande partie aux récentes turbulences financières et incertitudes économiques venues des marchés émergents et notamment du premier d'entre eux, la Chine, où le ralentissement de l'activité suscite des inquiétudes croissantes.
"Les récents développements dans l'économie et la finance mondiales ont peu quelque peu freiné l'activité et sont susceptibles d'exercer une pression à la baisse sur l'inflation à moyen terme", écrit le FOMC dans son communiqué final.
"Des inquiétudes plus vives concernant la croissance en Chine et dans d'autres marchés émergents ont conduit à une volatilité sur les marchés financiers", a détaillé lors d'une conférence de presse la présidente de la Fed, Janet Yellen, qui faisait face à son plus grand défi depuis sa prise de fonctions en février 2014.
Spéculations
"Les perspectives à l'étranger semblent être devenues plus incertaines récemment", a ajouté la dirigeante qui a reconnu que la récente appréciation du dollar et la baisse des prix des matières premières allaient maintenir l'inflation "vraiment basse" dans les mois qui viennent.
Le statu quo monétaire n'a toutefois pas fait l'unanimité au sein du Comité de direction de la Fed. L'un de ses membres, Jeffrey Lacker, a ainsi voté contre la décision finale en faisant savoir qu'il aurait été partisan d'une hausse des taux directeurs d'un quart de point (soit 0,25%), un scénario que beaucoup d'investisseurs semblaient privilégier.
Les spéculations sur les marchés vont donc repartir de plus belle avant les deux prochaines réunions de la Fed prévues d'ici à la fin de l'année. L'enjeu n'est pas mince : les investisseurs redoutent la fin de l'ère de l'argent bon marché qui a fait leur fortune sur les marchés boursiers.
Quant aux pays émergents, ils craignent qu'une hausse des taux ne provoque une fuite des capitaux hors de leurs territoires, vers des endroits plus sûrs et plus rémunérateurs.
L'interminable débat sur les intentions de la Fed n'est pas sans risques et peut lui-même conduire à des "turbulences" en renforçant l'incertitude, a d'ailleurs déploré Mme Yellen. "C'est une situation fâcheuse", a-t-elle assuré.
À l'issue de deux jours de réunion, le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a décidé de maintenir le loyer de l'argent à son plus bas niveau (entre 0% à 0,25%) et de ne pas procéder au premier relèvement de ses taux d'intérêt en près de dix ans.
Cet attentisme tient en grande partie aux récentes turbulences financières et incertitudes économiques venues des marchés émergents et notamment du premier d'entre eux, la Chine, où le ralentissement de l'activité suscite des inquiétudes croissantes.
La présidente de la Réserve fédérale (Fed) Janet Yellen à Washington, le 17 septembre. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les récents développements dans l'économie et la finance mondiales ont peu quelque peu freiné l'activité et sont susceptibles d'exercer une pression à la baisse sur l'inflation à moyen terme", écrit le FOMC dans son communiqué final.
"Des inquiétudes plus vives concernant la croissance en Chine et dans d'autres marchés émergents ont conduit à une volatilité sur les marchés financiers", a détaillé lors d'une conférence de presse la présidente de la Fed, Janet Yellen, qui faisait face à son plus grand défi depuis sa prise de fonctions en février 2014.
Spéculations
"Les perspectives à l'étranger semblent être devenues plus incertaines récemment", a ajouté la dirigeante qui a reconnu que la récente appréciation du dollar et la baisse des prix des matières premières allaient maintenir l'inflation "vraiment basse" dans les mois qui viennent.
Le statu quo monétaire n'a toutefois pas fait l'unanimité au sein du Comité de direction de la Fed. L'un de ses membres, Jeffrey Lacker, a ainsi voté contre la décision finale en faisant savoir qu'il aurait été partisan d'une hausse des taux directeurs d'un quart de point (soit 0,25%), un scénario que beaucoup d'investisseurs semblaient privilégier.
Les spéculations sur les marchés vont donc repartir de plus belle avant les deux prochaines réunions de la Fed prévues d'ici à la fin de l'année. L'enjeu n'est pas mince : les investisseurs redoutent la fin de l'ère de l'argent bon marché qui a fait leur fortune sur les marchés boursiers.
Quant aux pays émergents, ils craignent qu'une hausse des taux ne provoque une fuite des capitaux hors de leurs territoires, vers des endroits plus sûrs et plus rémunérateurs.
L'interminable débat sur les intentions de la Fed n'est pas sans risques et peut lui-même conduire à des "turbulences" en renforçant l'incertitude, a d'ailleurs déploré Mme Yellen. "C'est une situation fâcheuse", a-t-elle assuré.
AFP/VNA/CVN