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Le socialiste espagnol Pero Sanchez lors du débat parlementaire sur l'investiture à la tête du gouvernement, à Madrid le 5 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après avoir perdu comme prévu dimanche 5 janvier un premier vote de confiance, faute de majorité absolue, Pedro Sanchez a suffisamment de soutiens parmi les 350 députés pour remporter à la mi-journée d'une très courte tête un deuxième vote où une majorité relative - soit plus de "oui" que de "non" - sera cette fois suffisante.
Selon les intentions de vote annoncées, 167 députés devraient voter en sa faveur, 165 contre et 18 s'abstenir. Le socialiste, qui gouvernera donc en minorité, avait obtenu la semaine dernière l'appui indispensable du parti séparatiste catalan ERC (Gauche Républicaine de Catalogne) dont les 13 députés s'abstiendront afin qu'il puisse l'emporter.
En échange de cette abstention, les socialistes ont promis la tenue d'une négociation entre le gouvernement central et l'exécutif régional catalan contrôlé par les séparatistes pour résoudre le "conflit politique sur l'avenir de la Catalogne".
Les résultats de cette négociation seront soumis au vote des Catalans lors d'une consultation. Les socialistes se sont empressés de préciser qu'il ne s'agirait jamais du référendum d'autodétermination que les séparatistes réclament.
Riche région du Nord-Est de l'Espagne qui a tenté de faire sécession en 2017, la Catalogne a été secouée en octobre par des manifestations parfois violentes après la condamnation à la prison de neuf dirigeants séparatistes, dont le chef d'ERC, Oriol Junqueras.
AFP/VNA/CVN