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Les milieux de terrain israéliens se disuptent le ballon avec le milieu de terrain français Eduardo Camavinga lors du match de l'UEFA Nations League entre Israël et la France à Budapest, Hongrie, le 10 octobre 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis ses débuts avec les Tricolores en septembre 2020, le milieu de terrain du Real Madrid (21 ans) attendait son fameux "match référence" sous les ordres de Didier Deschamps. Certes, les Israéliens sont loin de faire partie des cadors de la discipline mais pour Camavinga, la rencontre disputée à Budapest a peut-être valeur de déclic.
Auteur de l'ouverture du score dès la 7e minute sur une frappe molle repoussée dans sa propre cage par le gardien adverse, son 2e but en 22 capes, mais surtout omniprésent et très juste techniquement, Camavinga a été l'un des meilleurs Français sur la pelouse de la minuscule Bozsik Aréna.
Jusqu'ici, l'ancien Rennais avait affiché en bleu un niveau en décalage complet avec ses performances avec les Merengue et la concurrence féroce sévissant dans l'entre-jeu lui avait fermé les portes du onze de départ. De quoi alimenter une certaine frustration, perceptible durant l'Euro-2024.
"Je ne joue pas beaucoup, ça ne peut pas faire plaisir. Le football m'a appris à prendre mon mal en patience. Je sais que mon heure arrivera. À la Coupe du monde (en 2022, ndlr) je n'ai pas beaucoup joué non plus. Je me tiens prêt jusqu'au bout. Je reste positif", avait-il déclaré en Allemagne.
Candidat crédible au milieu
Le milieu de terrain français Eduardo Camavinga (gauche) célèbre le premier but de son équipe lors du match de l'UEFA Nations League entre Israël et la France à Budapest, Hongrie, le 10 octobre 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le match face à Israël pourrait changer la donne. Alors qu'Adrien Rabiot est absent pour cause de signature tardive avec l'OM et que Ngolo Kanté a été dispensé de ce rassemblement d'octobre pour soigner ses adducteurs, le Madrilène a su saisir sa chance pour marquer des points précieux au milieu en vue des mois à venir.
Il y aura forcément des places à prendre au sein d'une équipe de France en plein renouvellement générationnel et Camavinga est un candidat plus que crédible pour en profiter. D'autant que dans le coeur du jeu, Kanté, exilé dans un Championnat mineur en Arabie saoudite, a montré à l'Euro ses limites physiques à 33 ans.
Le voir s'imposer comme un taulier des Bleus est de toutes façons une suite logique pour le natif de Miconje en Angola, catalogué comme un futur crack dès ses premiers pas professionnels à 16 ans avec Rennes en 2019 avant d'être enrôlé deux ans plus tard par le grand Real Madrid.
"Cama est capable de tout faire. Il aime bien récupérer le ballon, il a la capacité à le faire vivre, il aime bien se projeter aussi", avait jugé Didier Deschamps à son propos en novembre 2023.
"C'est un joueur très actif, capable de faire du box-to-box et d’amener un plus offensivement et de récupérer les ballons. C'est un joueur complet", avait de son côté expliqué à l'Euro Guy Stéphan, l'adjoint du sélectionneur.
En manque de temps de jeu en bleu, Camavinga a parfois été utilisé sur le côté gauche de la défense, un poste qu'il a aussi quelques fois occupé au Real, avec un résultat assez mitigé. Avec plus de maturité et d'assurance comme lors du match contre Israël, il devrait logiquement se voir offrir plus de perspectives en équipe de France à son poste de prédilection.
AFP/VNA/CVN