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Sur le site de construction de l'EPR à Flamanville, le 16 novembre 2016. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'ASN a signifié l'absence d'objection à l'engagement des opérations de soudage pour les 8 soudures au niveau de traversées d'enceinte, à l'issue d'une instruction et de contrôles sur les volets techniques et organisationnels", a déclaré une porte-parole du gendarme du nucléaire.
Ces réparations complexes concernent huit soudures difficilement accessibles, situées dans la traversée de l'enceinte de confinement, la grosse structure de béton qui doit retenir les éléments radioactifs en cas d'accident.
EDF doit au total reprendre une centaine de soudures, pour lesquelles des problèmes avaient été détectés en 2018. Pour les huit les plus difficiles, le groupe avait privilégié l'utilisation de robots télé-opérés afin de limiter les nouveaux retards et surcoûts sur ce chantier qui en a connu beaucoup.
"Le procédé a fait l'objet d'un programme d'essais sur maquette à grandeur réelle. L'ASN restera vigilante durant la phase de réalisation des opérations", a poursuivi la porte-parole de l'ASN.
"Les équipes sont entraînées et le matériel est en place. Nous sommes prêts!", a de son côté assuré EDF dans un tweet.
L'affaire des soudures avait conduit EDF a annoncer en 2019 un nouveau retard d'au moins trois ans pour l'EPR, où le chargement du combustible nucléaire est désormais attendu fin 2022.
"Aujourd'hui nous n'avons pas d'élément conduisant à mettre en doute le planning qui a été présenté par EDF. C'est très serré, c'est sur le chemin critique. S'il n'y a pas d’élément nouveau, ça semble possible", estimait en janvier le président de l'ASN, Bernard Doroszczuk.
Un nouveau problème a toutefois émergé récemment concernant d'autres soudures.
L'ASN a ainsi fait part en mars d'un "écart de conception concernant trois piquages du circuit primaire principal". Le piquage correspond à la partie d'une tuyauterie qui la raccorde à une autre ou à un récipient.
AFP/VNA/CVN