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Des employés du navire de croisière "Costa Smeralda" à Savone, près de Gênes (Italie), le 1er mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
France
La France, leader mondial en fréquentation avec 90 millions de touristes en 2019, a annoncé un calendrier de reprise en plusieurs étapes entre le 19 mai où les commerces, musées, théâtres pourront rouvrir avec des jauges ainsi que les terrasses, le 9 juin où les cafés et restaurants pourront rouvrir à l'intérieur et les touristes seront accueillis avec un pass sanitaire, et un quasi-retour à la normale le 30 juin.
Ce calendrier reste soumis à la condition que le taux d'infections reste inférieur à 400 pour 100.000. En cas contraire, des "freins d'urgence" sanitaires peuvent être activés.
Grèce
La Grèce, qui a rouvert ses terrasses dès le 3 mai, mise sur ses îles "COVID-Free" pour relancer le tourisme. Elle a mis les bouchées doubles pour achever la vaccination des îles d'ici la mi-mai pour accueillir les millions de touristes qui viennent chaque année.
Les plages privées sont rouvertes depuis samedi 15 avril, les musées suivront le 14 mai, les cinémas en plein air le 21 mai avec une capacité réduite et les théâtres le 28 mai.
Le pays a levé depuis la mi-avril la quarantaine obligatoire de sept jours pour les voyageurs résidents permanents des pays membres de l'Union européenne, de l'espace Schengen, du Royaume-Uni, des États-Unis, d'Israël, de Serbie et des Émirats arabes unis.
Les croisiéristes sont également les bienvenus dans les ports du pays, où le tourisme représente plus de 20% du PIB, selon le World Trade and Tourism Council (WTTC), qui réunit les grands opérateurs du tourisme mondial.
Des terrasses de cafés ont rouvert en Grèce, comme ici à Athènes, le 10 mai, en préparation de la saison estivale. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Espagne
En 2019, l'Espagne a reçu 83,5 millions d'étrangers, ce qui en a fait la deuxième destination touristique mondiale. En 2020, le pays, fortement touché par le COVID, a vu sa fréquentation chuter de 77%.
Avec ses bars, musées, restaurants et théâtres ouverts sans interruption depuis juin 2020, la région de Madrid, la plus permissive d'Espagne, a été ces derniers mois un refuge pour touristes européens, notamment français, qui pouvaient y entrer, comme ailleurs en Espagne, avec pour seule exigence un test PCR négatif de moins de 72 heures.
Depuis dimanche 9 mai, les Espagnols sont autorisés eux aussi à sortir de leur région et le couvre-feu est levé sauf aux Baléares ou dans la région de Valence qui ont dû pour cela obtenir le feu vert de la justice.
Le tourisme représente 14,1% du PIB, selon le WTTC.
Italie
Pour faire revenir les touristes étrangers, l'Italie compte introduire un passeport vaccinal national à partir de la deuxième quinzaine de mai, un mois avant la mise en place du passeport européen annoncé par la Commission européenne.
Il permettra de voyager dans toutes les régions, sera délivré aux mêmes conditions que celui européen : avoir été vacciné ou avoir eu le COVID-19, test sérologique à l'appui, ou présenter un test négatif au virus. Ce laissez-passer italien "est valable pour tous, donc aussi et surtout pour les touristes en dehors de l'Union européenne", a précisé le ministre du Tourisme, Massimo Garavaglia.
"Les États-Unis et la Grande-Bretagne constituent plus de 30% des arrivées étrangères en Italie, ce sont des touristes qui dépensent beaucoup", a-t-il expliqué.
Les croisières ont également repris depuis les ports italiens. Les bars et restaurants peuvent désormais servir leurs clients en extérieur.
L'Italie a reçu 64,5 millions de voyageurs en 2019, selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT).
Malte
L'île de Malte, qui a accueilli 2,8 millions de touristes en 2019 selon l'OMT, offre un chèque allant jusqu'à 200 euros par personne pour séjourner au moins trois nuits dans un hôtel étoilé. Cette somme, qui doit être dépensée sur place, est majorée de 10% si l'on séjourne sur l'île de Gozo. Cette offre est limitée aux 38.000 premières réservations.
Selon l'évolution de la pandémie dans son pays d'origine et en se fixant sur une carte évolutive publiée par l'UE, Malte peut imposer d'être vacciné ou un test PCR négatif de moins de 72 heures.